Grace Nehmad

martes, 24 de septiembre de 2013

Les côtés noirs de la vie

Aujourd'hui je suis allée donner ma classe de dessin et peinture et on a vu Picasso. Un incroyable peintre. Il est de mes préférés. On pourrait le voir et le revoir mille fois. En plus, j'ai deux beaux livres de lui que j'aime. Je les étudie et parfois je peins et dessine à partir d'eux. La meilleure façon d'étudier l'histoire de l'art est de la peindre. Moi je le fais beaucoup, mais je transforme les peintures que j'étudie. Je travaille et je travaille dans ma vie terrestre. Parfois je suis vraiment contente et parfois, l'obscurité me domine et je tombe malade ou je deviens triste. Surtout l'angoisse m'attaque et un vide horrible s'installe auprès de moi. Je ne veux plus de ces malheurs! Hélas, on ne peut rien comprendre de cette planète. Un jour elle nous est douce et belle, après, elle décide de nous tomber dessus avec sa partie noire. Je me rends compte qu'on essaye de tout faire pour guérir les maladies ou pour être heureux, mais on ne sait pas vraiment quoi faire. On fait des tas de choses, toutes sortes de méthodes de guérison et d'idées pour être plus heureux. Est-ce qu'elles aident? Ou plutôt les maladies ont un processus? Je ne sais pas. Peut-être qu' il s'agit d'une combinaison. Comment peut-on rester dans les chemins de santé et de paix? J'aimerais travailler beaucoup plus, lire plus. Je meurs de soif du savoir et je sais que je dois être patiente et étudier tout peu à peu car si je sors de mes équilibres, c'est pire. J'en ai marre d'avoir à expliquer et à justifier ma méthode de travail. De plus an plus, je me concentre sur mon travail et j'arrête d'essayer de me justifier. Je fais mes choses et je me tais car en réalité, personne ne s'intéresse aux autres. C'est pour ça que le silence est mon meilleur ami et parler de quoi que ce soit, des sujets intéressants mais pas de la douleur, surtout pas en excès. Ça fait du mal et c'est mauvais pour tout le monde. C'est mieux de peindre et écrire et ne pas réfléchir autant aux maladies. Mais tout est une question d'équilibres car on ne peut pas ne rien dire. On doit savoir combien dire quand et comment. Avec plus de silence en moi, plus de poésie, la vie avance plus doucement et suit ses rivières en paix.

No hay comentarios:

Publicar un comentario