Aujourd'hui je suis allée au club. J'étais heureuse car mon fils s'est tordu le pied hier et je n'allais pas pouvoir y aller. Mais heureusement, j'ai parvenu à le calmer et à tout arranger pour pouvoir nager! J'aime nager! J'aime le club! La circulation pour arriver et pour sortir du club a été horrible, mais à la fin, j'ai tout fait et je suis même allée à mon café après, c'était magique. Ma professeur d'hébreu arrivera dans un petit moment et je suis enchantée de pouvoir continuer le développement de mon hébreu. Au repas, j'ai commencé à voir Don Giovanni de Mozart. Je riais beaucoup avec cette histoire du typique Don Juan, c'est sympa! En plus, je lisais sur Mozart qu'il était de la secte des massons et que là les mauvais personnages sont bons et les "bons" sont ceux qui font le mal aux autres. Donc, j'ai trouvais que ce Don Juan peut-être il n'est pas aussi méchant que ça. Ça dépend. On va voir. Hier ma tante m'a fait lire un article de sa fille qui écrit des romans gothiques et qui est partout au Mexique maintenant. Le message était très beau, ce n'est pas toujours le cas avec ma cousine car même si elle est beaucoup plus jeune que moi, parfois elle est froide et sarcastique, comme si elle était plus vielle et elle se moque de la beauté de l'existence. Elle est même cruelle dans un certain sens, elle me fait un peu peur. Et après, comme dans cet article de la revue, elle redevient ingénue et amoureuse, dans ces cas, je suis avec elle, je veux dire, j'appuis ses messages autrement, j'ai du mal à comprendre la bizarre méchanceté sarcastique qu'elle porte dans certains de ses écrits. Je crois qu'elle a une responsabilité énorme avec son public adolescent, j'espère qu'en générale, elle soit consciente des messages qu'elle veut transmettre car il ne s'agit pas d'écrire beau, je trouve, ce qui est important avant tout c'est le message qu'on veut laisser sur terre. C'est vrai qu'il faut aussi écrire beau, en fait, les deux aspects sont très importants. Parfois on peut même écrire des choses horribles pour éveiller le public. Tout est permit. Je ne juge personne, mais j'ai mes préférences et c'est surtout que les films et la littérature et toutes sortes de textes violents, je ne les supporte pas. Je suis trop sensible, ils me font du mal. La vie sur terre est déjà trop violente comme elle est, je ne veux rien contribuer dans ce sens. Je suis désolée. On peut même me juger d'inconsciente, de ne pas vouloir regarder la réalité et lui faire face. Ce n'est pas ça. Je ne crois pas. Je pense que ma mission est ainsi, chacun a son travail sur terre. Moi je veux me remplir de la beauté sur terre, de mes études, de mes livres et ma peinture et poésie, de ma musique et mes chants, de mes méditations et c'est cette beauté que je veux laisser sur terre pour élever toute l'existence humaine. D'autres veulent la vie méchante parce qu'ils la trouvent attirante, d'autres la veulent du côté des émotions extrêmes dans les drogues ou les sports. Par contre, moi je la veux ainsi. On peut me dire que je ne sais plus m'amuser, mais c'est ainsi que je suis pleine, libre et heureuse. Je laisse les autres domaines pour d'autres personnalités. Je suis désolée si la majorité des personnes ne veut pas habiter mes mondes. Il y aura toujours un quelqu'un pour partager ma magie. Du moins ma famille et mes professeurs que j'aime autant sont avec moi. Du moins, je parviens à m'accepter et à faire ma mission sur terre du mieux que je peux et normalement en silence, car moi oui, j'accepte et je respecte tout le monde, les autres ont du mal à m'accepter. Je leur rappelle sans le vouloir qu'ils ne sont pas aussi "bons" que ça ou qu'ils peuvent faire autrement. Donc, ils ont du mal à me reconnaître et ils deviennent violents avec moi. C'est dommage. J'apprends à partager mes histoires avec plus d'attention pour ne pas les agacer avec ma magie. C'est bizarre, je ne savais pas que c'est important de savoir cacher la lumière sur terre pour survivre la planète et pouvoir partager la vie avec les autres en paix. En plus, je ne suis pas aussi "bonne" que ça, je fais ce que je peux, mais le problème est plutôt dans le sens de mes activités. Je m'éloigne du bruit et on ne me comprend pas... Peut-être c'est ainsi car je suis en pleine cité et je suis une étrange nonne. À Paris il y a même un terme pour les gens comme moi, je suis une bouddhi-ju, bouddhiste et juive. Ici, dans mon milieu, on ne me comprend jamais. De toute façon, je me débrouille comme tout le monde et je travaille pour l'œuvre de ma peinture et poésie du mieux que je peux.
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