Aujourd'hui j'aurai ma première classe d'hébreu chez moi et je suis contente! J'ai décidé de continuer avec mon hébreu car je médite avec les lettres en hébreu, elles sont mes mantras et en plus, mes parents m'ont dit d'une façon sous-entendue que pour avoir leur appui économique pour être peintre et poète, je dois devenir chercheuse de la Bible ou travailler les sujets juifs d'une façon ou d'une autre. Si je n'arrive pas à me combiner, mon avenir ou l'avenir de mon travail en peinture et poésie est en risque. J'aime ces études qui sont spirituels et m'aident dans mes recherches sur l'œuvre. C'est vrai que je suis heureuse et j'ai peur en même temps car je ne veux pas qu'ils soient déçus. J'espère que je vais pouvoir tout faire. Je ferai tous mes efforts, après, ça ne dépend plus de moi. J'ai trop lutté, j'ai trop marché, mais les luttes n'en finissent jamais et c'est difficile qu'on me comprenne et qu'on me laisse être dans ma communauté. Mes différences s'imposent et la jalousie des autres est parfois trop méchante. Ces derniers temps, j'essaye avec encore plus de force de ne pas me laisser frapper par les commentaires négatifs des autres, d'avoir patience et de les aider au lieu de m'enfermer et souffrir leur mépris. Je crois qu'en général, les autres ne veulent pas être méchants, ils ne me comprennent pas et je suis un miroir spirituel qu'ils rejettent par peur. J'essaye donc de les inviter à joindre le bonheur qui cache une vie plus spirituelle, plus tournée vers l'intérieur tout en répondant à leurs commentaires agressifs avec une caresse et une meilleure explication de mes actions. Je sais qu'ils veulent rentrer dans le monde de l'art et de la littérature, dans le monde de la méditation. Bon, peut-être pas tout le monde, mais pour une partie importante de l'humanité ces sujets commencent à avoir une importance déterminante dans leur existence. Même si du coup ils disent qu'ils ne veulent pas ces mondes, peu à peu ils réagissent. Je ne suis pas du tout prêtre, mais si on me demande de l'aide, même d'une façon inconsciente, je la donne du mieux que je peux. Je crois que trop souvent, on répète sans réfléchir les messages négatifs qui sont dans l'air. Il nous faut les laisser tomber et persister dans les beaux mots, les belles histoires de nous et des autres, libres de mépris. Parfois je raconte une histoire de quelqu'un d'autre pour parler de quelque chose que je ne suis pas d'accord, mais je ne veux pas qu'on méprise cette personne, comment faire? C'est difficile. Je deviendrai plus consciente même avec mes exemples pour ne pas mépriser qui que ce soit. Mes mots deviennent plus forts car mes différences et mon chemin spirituel s'imposent et je dois faire plus d'attention à tout ce que je dis ou je fais. Mon travail demeure intense et concentré, j'espère que je verrai ces fruits d'une certaine façon, ce serait beau!
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