Tes visages te cherchent

Aujourd'hui je suis allée au club et j'ai ainsi repris mes activités sportives après les vacances de décembre. Tout c'est passé très bien, même si ça m'a été difficile de sortir de chez moi le matin. Trop de choses à faire avant de quitter la maison... Je dois être plus patiente pour faire tout ce que je veux faire avant de partir les matins. Ce n'est pas évident, je veux tout faire très vite pour rentrer dans mes activités autour de peinture et poésie. Mais le corps exige mon attention et il ne pardonne pas. Je me suis rendu compte de ceci ça fait déjà vingt ans et j'ai commencé un long chemin pour trouver mes équilibres corps-âme. Il s'agit d'un chemin intense où l'âme, mes rêves, mes pensées, veulent toujours dominer et le corps se plaint, il me cri, je suis ici et tu dois attendre un peu pour marcher avec moi. Il m'a agacé ici et là avec ses plaintes et ses tortures. Mais en réalité je l'aime et je lui remercie chaque instant de notre vie ensemble. Parfois je n'arrive pas à déchiffrer ce que je fais qui l'embête et c'est dur. Je souffre alors et il me fait du mal avec des douleurs qui montrent ses malheurs ou ses besoins non-accomplis. Mais quand il me cause une certaine douleur, je ne peux pas m'arrêter de penser d'une façon un peu exagérée à des solutions possibles. Je trouve que c'est trop et que je dois limiter ces angoisses qui m'attaquent ici et là. Parce qu'en fait, il y aura toujours un sujet à résoudre. Pendant deux ans j'avais des douleurs intenses au ventre et j'ai souffert jusqu'à découvrir que j'ai du mal à digérer le lait. Maintenant c'est autre chose et le corps est ainsi. Je le soigne et l'écoute, je dois éviter les obsessions qu'il me détonne. C'est peut-être une façon de m'évader et je trouve là un refuge pour calmer mes peurs. Je dois changer ceci. Je commence dès maintenant à le faire pour pouvoir être plus équilibrée et diriger toutes mes forces et mon travail au développement de l'œuvre. Je dois marcher avec mon corps, nous sommes ensemble et je l'aime, je l'écoute mais libre d'angoisses destructives qui ne m'aident guère à le satisfaire. Nous sommes unis dans cette existence terrestre et nous marcherons ensemble en liberté.