Grace Nehmad

viernes, 22 de enero de 2016

Équilibre corps-âme dans nos vies modernes



Aujourd'hui je suis chez moi, satisfaite du travail car j'ai fini mon deuxième semestre à l'université et ça a très bien marché en combinaison avec ma peinture et poésie, mes méditations et toutes mes activités. C'est vrai que la fin du semestre m' a été trop fatigante, mais j'ai pu tout faire! C'est vrai aussi que peu à peu je laisse derrière moi des relations que je n'ai plus le temps de nourrir, de maintenir. C'est triste, mais je ne peux pas tout faire. Je choisis ainsi les relations qui sont plus claires et dont j'ai le temps pour elles. J'aime rester auprès des êtres avec qui j'ai une histoire spéciale en commun et nous pouvons être ensemble des petits moments sur terre. Il me semble qu'il s'agit des moments magiques qu'on vole à l'existence pour les éterniser dans un sourire partagé. Parfois le travail me semble interminable et l'existence trop exigeante. Je pleure dedans, dans un recoin solitaire de mon âme. Car juste quand je crois avoir surmonté un obstacle, un autre plus intimidant m'apparait. En ces moments, je suis au bord d'une crise insoutenable. Je me calme, je médite, je continues avec mes activités quotidiennes et j'attends mes réponses. Il ne s'agit parfois que d'un petit changement dans une posture qui soulage ma main gauche ou mon épaule qui me font mal ces derniers temps et ne me laissent pas être en paix. Je parle alors tout doucement avec mon corps et je lui demande ce qu'il veut. Il prends son temps pour me répondre et normalement, je dois déchiffrer ses messages. Que l'existence est bizarre! Je soupçonne que le corps est comme un enfant qui ne veut que des caresses en tout moment. Comment soulager la relation corps-âme dans nos cités modernes? Nous ne pouvons pas oublier nos corps, il nous faut donc apprendre à faire des accords, autrement, nous sommes perdus! La douleur nous montrera pourquoi ce n'est pas possible de laisser le corps de côté et d'aller à toute vitesse. Donc, quand je me fatigue de trop comme à la fin du semestre, je m'inquiète et j'essaye de rendre plus efficents mes processus et de trouver de nouveaux équilibres pour faire face à ces demandes. De même, si nous voulons seulement écouter le corps, l'âme nous montrera à quel point elle peut nous déprimer et nous faire sentir misérables. Je crois qu'il s'agit donc d'équilibrer le corps et l'âme et d'arriver à mieux vivre en les reconnaissant à chaque pas. 

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