Grace Nehmad

domingo, 23 de agosto de 2015

Mon arc en ciel



Aujourd'hui je suis allée avec mes parents au musée et on n'a pas pu rentrer. Il y avait trop de monde. On a essayé d'aller à un autre qui est près et on avait déjà vu les expositions. Donc, on n'a rien vu mais on était heureux car on bavardait et on est allé manger dans un restaurant qu'on aime. Maintenant je suis chez moi et après j'irai chez ma sœur qui habite en face pour partager un moment agréable en famille et dire adieu à mes nièces qui partiront dans un voyage pour un an. Je me sens mieux aujourd'hui du décalage. C'est incroyable! 
Ce jeudi j'étais encore à Jerusalem. Trois semaines là-bas et ça c'est trop vite passé. Maintenant, tout me manque, l'université, mes amis, l'hotel, les paysages, la mer morte et le kotel. Je me réveillais à 5 heures et demi pour méditer et pouvoir avoir le temps d'étudier et de faire toutes mes activités quotidiennes et même ça, me manque. Ici, je reviens vers mes horaires et ça me fait du bien. J'essaye de revenir à tous mes devoirs ici, à mon fils et mes classes. Ce voyage m'a aidé beaucoup, il m'a donné de la paix. Je suis plus tranquille qu'hier et une nouvelle foi m'accompagne. Je travaille et organise mes activités pour franchir mes rêves et me donner aux autres en amour. Hier j'ai peint à l'huile car là-bas, je ne pouvais pas le faire. Mais j'étais un peu fâchée avec le matériel car il me salit les mains et mes gants étaient cassés. Je perdais la patience et je voulais déjà finir mon tableau. Il n'avait pas la faute, mais j'étais fâchée. En plus, je me fâche des peintures qui ne veulent pas sortir de leurs tubes. À l'aquarelle dans ce sens rien de ceci n'arrive. Mais j'aime aussi peindre à l'huile, donc, je dois me calmer et être plus patiente. Quand je peins, je veux dire vite et avec force et je déteste avoir à attendre à cause des restrictions du matériel. Je n'ai qu'à mieux m'organiser pour ouvrir peu à peu ces restrictions. Tout est une question d'ordre. Je travaille ainsi ma patience. Ce monde matériel a ses restrictions et il nous faut vivre avec. Souvent, mon énergie déborde. Je dois alors revenir vers mon centre et vers mes procédés. Les chemins sont longs sur terre et de toutes les couleurs. Il nous faut les rêver plus libres et fluides à chaque pas, plus calmes et équilibrés. Dans un arc en ciel de couleurs doux et harmonisées qui deviennent dorées dans le cœur patient de l'humanité.

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