Que la vie sur terre est bizarre! Je ne sais plus comment m'y prendre et ça me fatigue de trop. Une simple échange avec les autres se complique et mon cœur se casse comme s'il allait mourir. Je me fais tellement de mal! J'essaye de ne pas souffrir mais je n'arrive pas. On ne me comprend pas et on ne me laisse pas être. Je me cache du mieux que je peux, je n'arrive pas. On doit toujours tout demander, je confesse et on finit par me mépriser. Ma professeur de français me dit que je serai en problèmes quand mes parents ne seront plus là. Je suis préoccupée, elle a tout à fait raison car la société et mon milieu me sont difficiles à survivre. Je fais du mieux que je peux, mais les choses ne vont pas très bien. Chaque petite chose me fait sursauter. C'est surtout mes émotions qui me font du mal. Oh que j'aimerais faire comme me l'a montré mon professeur de poésie! et il me le répète tout le temps dans ses poèmes. Il s'agit de vivre comme si de rien n'était et c'est la mort qui va tout ordonner pour nous. Il nous faut traiter les sentiments les plus intenses comme s'ils étaient des fruits qu'on allait manger ou des vêtements qu'on allait mettre et partir pour le prochain événement sur terre, libres d'attaches. Malheureusement, se n'est pas ça pour moi et même quand la mouche passe, je souffre pour elle, c'est ridicule. Ce qui me fait le plus de mal, c'est de me tromper et qu'on interprète ce que je dis ou je fais dans un mauvais sens, je me méprise pour chaque petite erreur. En plus, c'est sûre qu'avec mes caractéristiques, je me trompe beaucoup et cette planète n'est pas faite pour moi. Je veux des solutions! Je dévore mes livres et je peins et j'écris et je chante et je danse et je médite, ça aide, mais rien n'est suffisant. Quelle est cette blessure originaire qui m'habite? Je deviens triste et j'attends ma solution. Je pense plus profondément, rien. Je souffre. Après, mes activités m'emportent, je rêve, je rêve que je me rêve et l'extase revient. Peut-être qu'il s'agit surtout de prier, surtout pour les autres car je sais qu'ils souffrent aussi.
No hay comentarios:
Publicar un comentario