Grace Nehmad

viernes, 12 de diciembre de 2014

Comprendre nos violences



Je trouve que l'existence sur terre est trop violente. Je n'aime pas les larmes aux yeux de l'humanité, d'où viennent les méchancetés terrestres? Comment faire pour éviter la violence que nous faisons aux autres et à nous mêmes? Nous ne comprenons même pas nos actes et leurs conséquences. Qu'est-ce qu'on gagne en se fâchant? La plupart du temps, on risque de tout perdre à cause d'un tempérament réactif même si l'on a raison. Il nous faut dire, là oui, protester. Mais la violence et les guerres ne mènent nulle part. Le matin j'étais fatiguée mais heureuse de savoir que j'allais voir mon ami Rodolfo et qu'après, j'avais une journée plus tranquille devant moi car j'ai eu trop d'événements ces dernières semaines et j'avais besoin d'être plus au calme. Mes activités quotidiennes sont équilibrées et si j'ajoute un événement extra, c'est difficile à gérer. C'est nécessaire car ici et là il y a toujours des imprévus, mais s'ils m'arrivent trop souvent, je perds mon centre. Or je peux aussi perdre mon centre si je me bats avec mes activités quotidiennes quand elles ne marchent pas comme je le souhaite. Par exemple, cette semaine j'étais fâchée avec mon chant car je n'aime pas les résultats dans mes chansons, je veux tout autre chose et ça me casse. Le mercredi j'ai eu ma classe et je suis plus tranquille à nouveau car ma professeur m'a montré le chemin du travaille à suivre. Et malgré la violence et les imperfections du monde, on a des rêves. Rodolfo m'a tellement parlé de son rêve d'acheter une harpe pour sa fille qui est musicienne que son rêve est devenu le mien. J'aimerais qu'un jour ma peinture lui achète son harpe. Je suis ici pour travailler ma peinture et ma poésie, l'œuvre alors fera son travail toute seule et aidera toutes les belles causes possibles! Je regarde les tragédies de l'existence, c'est effrayant!, mais je garde mon calme et je travaille en silence. J'étudie pas à pas, je veux des meilleures solutions pour l'humanité. La différence entre les moments heureux et les moments tristes ou la douleur et les peines, est énorme. Que pouvons nous faire? Nous sommes aussi vulnérables! En plus, les différences entre les humains sont exagérées. On avance comme humanité mais les extrêmes ridicules persistent. Quand j'étais petite je croyais que les adultes avaient toutes les solutions et comprenaient tout. Maintenaient je sais qu'on ne sait rien et qu'on comprend trop peu. C'est vrai qu'on avance. Avant par exemple on ne comprenait pas les saisons ou on pensait qu'un jour l'obscurité totale dominerait le monde. Sur ces points, bon, par exemple, on comprend le jour et la nuit, mais on ne sait jamais si un jour ceci changera. On sait seulement qu'un jour on mourra mais on ne sais pas vraiment ce que la mort signifie. On a toutes sortes de suppositions, mais rien n'est clair. Peut-être qu'un jour nous le saurons comme on sait maintenant allumer un feu. Cependant, on essaye d'améliorer nos conditions de vie sur terre de plusieurs façons. Là c'est vraiment difficile dans chaque cas car par exemple, l'intelligence qui est vue comme une caractéristique centrale pour faire face à la vie sur terre, trop souvent devient un handicap. Je vois que ceux qui étaient moins doués à l'école sont ceux qui vivent mieux dans le sens économique et dans le cas des conditions matérielles de l'existence, même parfois les émotionnelles car leur conscience pas trop éveillée les aide à voir tout d'une façon plus simple et plus pratique. J'ai pris une classe merveilleuse avec un groupe de femmes et une me dis qu'elle va dire au professeur de ne plus lire des poèmes en classe et je lui dis, comme vous le voudrez, mais bon, dans mon cas, je suis poète, j'aime la poésie et j'aime tous les sujets dont le professeur nous parle. Alors, mon problème est énorme, mes différences me jettent trop souvent dans un abîme de solitude. Les poèmes que nous partageait le professeur vont me manquer, quoi faire? Rien. Il y a une majorité et je suis toujours le cas extrême et solitaire. Après, je me comprend un peu plus et j'accepte ma place sur terre, même si je la souffre. Donc, la vie est plus facile pour ceux qui sont dans les moyennes et c'est bizarre, on nous fait lutter pour les premières places, mais ces premières places sont plus le résultat d'aspects qui ont peut à avoir avec les talents ou l'intelligence. Comme tout, c'est vrai qu'une majeure partie de la population devient de plus en plus libre, heureuse et consciente. Mais le travail est encore énorme avec les extrêmes qui sont plus ou moins prononcés ici et là. Le travail est surtout énorme pour nous aider comprendre les conséquences de nos actes et le but de l'existence terrestre. Peut-être un jour nous saurons allumer notre feu et tout voir, tout comprendre.

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