Aujourd'hui je suis allée peindre chez ma mère et j'ai dû revenir chez moi parce qu'on a photographié l'œuvre. J'étais heureuse pour elle. Ses couleurs merveilleux inondaient la salle et elle est partie comme ma fille qu'elle est, elle est allée découvrir ses propres histoires indépendantes. Ce n'est pas évident de la laisser partir. Elle me laisse un trou quelque part. Je soupire, puis je comprends que c'est important pour elle de grandir et devenir indépendante. On photographiait les tableaux, mes tableaux, et je les regardais inquiète et surprise car chacun est spécial et magnifique et me manquait déjà. Après, je suis allée manger en famille et je n'ai rien commenté, mais j'avais un nœud à la gorge. L'expérience est intense pour moi et personne ne la comprend. C'est toujours moi que je peins. Donc, c'est comme si mes parties s'envolaient. En même temps, je suis radiante de voir sortir l'œuvre de chez moi et d'aller aider les belles causes de la planète. Je lui désire un très beau chemin sur terre. J'espère réussir à me détacher d'elle correctement et arriver à voir ses couleurs partout. Quel mélange de sentiments, mes feux intérieurs me dominent. Certains tableaux ont resté dans mon cœur avec plus de force qu'autres. Je me souvenais de chaque exposition que j'ai vécu avec eux, de celle que j'étais alors, je réfléchis sur celle que je suis maintenant. Le temps passe vite sur terre et j'ai du mal à dire adieux à tous les moments et les histoires que j'ai vécu à chaque instant de ma vie. Ma peinture a toujours été avec moi. Dès que j'avais treize ans et ma poésie quand j'avais vingt-cinq ans, elle est arrivé joindre ma peinture. Elles sont sœurs. Peinture et poésie sont tellement le sens et l'histoire de ma vie sur terre que c'est évident que c'est dur pour moi de les laisser vraiment voler. Normalement, je dis que oui et après, je fais des choses bizarres pour les retenir. J'espère que tout ira bien pour l'œuvre et qu'elle sera libre de moi.
No hay comentarios:
Publicar un comentario