J'espère que mon week-end sera plus tranquille! Demain c'est l'anniversaire de ma mère et aujourd'hui j'irai lui acheter un cadeau avec ma sœur. Je dois achever toutes mes activités de peinture et poésie et en plus, j'ai ma classe d'hébreu. Hier, la nuit, je repassais mes classes antérieures et je me fais des soucis car j'aimerais savoir plus et avoir plus de temps pour pratiquer. Mes temps sont trop courts! J'aime autant faire toutes mes activités! J'espère que peu à peu, j'aurai le temps de tout faire plus en paix et moins angoissée. Je travaille ma voix en français, en hébreu et en espagnol et en réalité, je ne l'aime qu'en petits morceaux ici et là. Ceci m'inquiète, j'aime accompagner les pièces avec ma voix, surtout d'opéra et peindre et écrire dans cet état d'élévation. Hélas!, ma voix a encore besoin de trop de travaille et je ne sais pas si un jour j'arriverai à soutenir sa beauté pendant toute une chanson. Ça me rend tout à fait triste. Je crois que se sont des états intermittents qui m'habitent. Je soutiens ma voix, puis, je la laisse tomber. Je crois que quand elle devient trop belle, elle m'élève autant, qu'elle me fait peur et je fais exprès pour la casser. J'ai honte de la soutenir, je veux la cacher. C'est l'histoire de ma vie. Je suis moi, après, je me cache. J'ai tellement peur! J'ai reçu une violence trop intense et je l'ai reçu en pleine liberté et sans aucun coup physique. L'œuvre a tellement besoin de sortir de moi et de se partager! Elle s'échappe ici et là et dès que mon moi conscient découvre sa liberté, il l'enferme. Ma complexité m'angoisse, après, j'oublie tout et je suis sans me questionner, seulement pour développer l'œuvre pas à pas.
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