Aujourd'hui je me suis réveillée tôt le matin et j'ai fait mon yoga et mes méditations. J'ai lu le livre que m'a fait cadeau ma professeur de français sur les couleurs et je l'aime. Il s'agit de l'histoire des couleurs et de leur sens et utilisation. Il parait que la couleur bleue est une couleur neutre et le rouge par contre, une couleur plutôt agréssive. Le rouge simbolise le feu et le sang, la creation et la destruction, l'amour et les passions. J'aime le bleu, la mer et le ciel. La couleur bleue m'ouvre, me fait rêver et m'élève, mais la couleur rouge, c'est moi. Je suis passionnelle, je protéste, je veux être vue et dire. J'ai des messages à transmettre et je ne peux pas rester bras croisés. Une fois j'ai fait une présentation de peinture et poésie. Mes amis de mon cercle de poésie lisaient nos poèmes et je leur faisais des peintures. Sans être consciente, je commençais par la couleur rouge avec tous les poèmes. On m'a questionné au sujet. J'ai sû alors que je suis rouge dans mon essence. Je cherche mes bleus en tout moment pour m'apaiser. Mon intensité me dépasse à chaque pas. J'aimerais jouer plus consciemment avec mes couleurs bleues et mes couleurs rouges et trouver de meilleurs équilibres pour vivre, peut-être un jour. Après, je suis allée vers mon café pour finir mes lectures de la maîtrise que j'étudie. J'ai tellement de travail que souvent j'ai du mal à organiser mes temps, mais normalement tout avance peu à peu comme je le souhaite. Hélas!, en ce moment, j'ai du mail à quitter mon lit les matins. C'est lourd. Mon fils n'est pas là pour un an. Mon fils devient indépendant. Mon fils est libre pour faire son chemin sur terre et je suis satisfaite avec mon travail avec lui mais le trou qu'il me laisse est tout à fait insupportable. Je veux crier mes rouges et m'élèver vers mes univers bleus pour arrêter cette douleur qui m'arrache le centre du ventre à chaque pas. J'ai parlé avec lui le matin et c'était trop beau, mais le reste du matin, je trainais mes pas sur terre. J'espère que je mûrirais peu à peu ces pas qui mûrissent.
No hay comentarios:
Publicar un comentario