Aujourd'hui je suis allée au club et tout s'est très bien passé, même si j'ai dû subir un embouteillage horrible pour en arriver qui m'a empêché de marcher en méditant à l'air libre avant de faire le reste de mes sports. Après, je suis allée au café et j'ai vu mon père un petit moment. Je n'ai pas eu le temps de lire au café, seulement de dessiner et de répondre à plusieurs messages qui étaient très importants pour moi. J'essayais de savoir à travers les enregistrements de mes chants d'opéra si je fais des progrès et on m'a répondu qu'il paraît que oui! Je suis tout à fait heureuse car je travaille beaucoup ma voix et son développement m'est très important pour le développement de ma peinture et poésie. La vie m'a poussé vers le chant et je ne savais rien au sujet, rien au sujet de l'opéra. Peu à peu je m'enfonce dans le monde de la musique classique et de l'opéra avec force. Mais les angoisses sont fortes parce que travailler la propre voix est travailler l'âme, peut-être l'une des façons les plus intenses. On ne veut pas se voir ni s'écouter. J'ai versé trop de larmes pendant des années, ne voulant pas me compromettre avec mon chant. J'ai pris des classes de chanson française à Paris, évidemment j'aimais chanter, je détestais ma voix et ne savais pas chanter. Je ne trouvais pas de professeur ici pour chanter en français et celle que j'ai trouvé était chanteuse d'opéra et je suis rentrée dans ce chemin sans m'en apercevoir. J'améliore et pour moi c'est le paradis pour le moment! Je sais que le chemin est long mais l'inspiration pour ma peinture et poésie dès ce moment est merveilleuse et j'espère que peu à peu je vais arriver là où l'œuvre a besoin d'arriver pour se développer avec toutes ses forces et donner tous ses cadeaux au monde! Pour moi le chemin est un peu pénible, mais ses cadeaux sont merveilleux. Je travaille pour l'humanité mais c'est aussi beau de recevoir des cadeaux magiques ici et là qui m'aident surmonter mes moments de détresse.
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