Grace Nehmad

viernes, 5 de agosto de 2016

Foi



Aujourd'hui je suis allée déjeuner avec une amie de l'école et tout s'est très bien passé. Après, je suis allée avec ma sœur et ma mère visiter una ex-élève à qui je donnais des classes de français car son mari est mort. Bon, il avait 85 ans. Ma famille est proche de sa famille car mon frère et son fils sont des amis dès l'enfance. Je suis triste pour elle, je l'aime beaucoup et j'aimais nos classes merveilleuses de français! Maintenant je ne donne plus de classes car je n'ai plus le temps. C'est dommage, on ne peut pas tout faire et parfois on doit dire aurevoir à des choses et des éspaces que l'on aimait, que c'est triste! La vie doit continuer et parfois, je ne sais plus comment la vivre avec ces étapes qui changent et deviennent de plus en plus difficiles à gérer. Il n'y a rien à faire, seulement passer et faire le travail sans penser aux aspects négatifs comme la mort, comme tout ce qui ne marche plus, tout ce qui s'est épuissé on ne comprend même plus comment. Parcontre, ce qui dure, dure et c'est beau, donc on se tient de ce qui dure, tout en sâchant qu'un jour ça finira aussi. La planète est ainsi, on ne peut pas échapper ses lois et pourtant, j'ai passé ma jeunesse en négligeant ses réalités. La conscience m'a frappé un jour, et je me suis rendu compte que je ne voulais plus me vivre inconsciente. Je suis ici pour faire mes missions et je veux les faire malgré tout ce qui s'oppose au développement de l'œuvre. J'accomplis toutes mes tâches avec les autres et les aspects pratiques de l'existence pour pouvoir développer l'œuvre en paix. Chacun doit faire ses missions sur terre mais comme ce n'est pas évident, on essaye d'échapper la conscience de ces missions. Ce jour ne m'est pas du tout facile à vivre. Il s'agit d'un jour d'une conscience plus forte encore qui me frappe et me fait sentir sans armes dans plusieurs senses, vulnerable et en même temps, je me crompromets plus avec l'œuvre car je suis ici pour elle et pour aider l'humanité surtout à travers elle. Je profite alors de mes beaux moments sur terre et j'avance pas à pas vers mon destin, en paix, bon en travaillant constemment sur cette paix. J'espère que ça va aller, il suffit de faire le travail et d'avoir foi. 

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