Grace Nehmad

jueves, 28 de julio de 2016

Mon cœur perd ses masques



Aujourd'hui je suis allée au club et c'était très bien mais dès le matin je me suis fait des soucis de toutes sortes car le temps passe et mes vieux deviennent vieux et mon fils s'envole. En même temps, les plaintes éternelles de tout le monde me font du mal et leur besoin de dire que tout va mal et de croire que celui d'à côté a résolu toutes ses affaires et demeure complètement libre et riche et n'a que des beaux moments sur terre. En plus, les gens croient que parler de leurs problèmes tout le temps leur faira du bien et c'est exactement le contraire, il s'agit d'avoir des espaces pour chaque chose dans la vie et parler d'une même chose tout le temps ne fait du bien à personne. J'ai décidé de ne plus penser à tout cela et d'aller à mon café pour lire et dessiner. Le moment venu, je suis allée manger chez moi, peindre, chanter et écrire. À sept heures viendra ma professeur d'hébreu et je suis contente de la voir et d'avancer mon h'ebreu, j'aime mon hébreu! Je veux le connaître pas à pas, en profondeur pour avancer dans mes prières et mes méditations, mais je sais qu'aussi dans le développement de l'œuvre en peinture et poésie qui a besoin de révéler le fond de mon âme et enlever tous ses masques à travers le développement de sa langue originaire. Avec le chant c'est pareille, chanter m'aide enlever les masques qui me séparent des vrais désirs de mon âme de sa mission sur terre. Donc, même si j'avance tout doucement dans ces études, je perçois dès maintenant, leur influence décisive dans le développement de l'œuvre. Or personne ne peut me comprendre et je n'essaye même plus de m'éxpliquer. Parfois un peu, oui, mais en général c'est pire, donc j'essaye de plus en plus de travailler en silence, c'est tout! Et de mettre le reste de côté, surtout les plaintes des autres qui ne s'arrêtent jamais.

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