Grace Nehmad

martes, 26 de julio de 2016

Le paradis perdu



Aujourd'hui je suis en vacances de ma maitrise et ça me fait du bien de me détendre un peu et de finir quelques livres et commencer d'autres que j'avais envie de lire et je n'avais pas eu le temps de le faire. Ainsi, je suis en paix, en même temps à l'attente pour découvrir les expériences qui viendront avev mon nouveau sémestre. Je lis un livre de Gauguin, un de l'indépendance de Ghana et l'autre de Voyage en Amérique de Chateubriand, j'aime lire plusieurs livres à la fois, mais là c'est bizarre, les trois ont une relation avec les terres et les cultures avant d'être colonisées, avec nos paradis perdus. Dans le cas de Gauguin, c'est extrême car pour rentrer dans la culture qu'il explore, il peint et fait l'amour aux tahitiennes, même sans parler leur langue. Il dit que l'un et l'autre ne font qu'une recherche en s'aimant, ils se découvrent dans le langage du corps d'après l'éducation de leurs cultures. J'aime la fraicheur et les couleurs fauves de ses tableaux. Bon, tout en lui est intéressant. Il coupe ses liens avec une vie occidentale ordinaire pour essayer de revenir au paradis perdu et le transmettre aux autres car il revient faire des expositions à Paris et veut être compri. Les histoires des deux mondes qui se rencontrent sont toujours les mêmes avec des petites différences ici et là qui les rendent toujours neuves, toujours les mêmes. L'exploitation et la domination sont toujours terribles et même Gauguin rentre dans son paradis pour le dominer à sa façon. Ainsi, je trouve un peu triste nos rapports avec ces cultures, on ne sait pas encore être humbles et les comprendre. Peut-être un jour nous apprendrons à être autrement et peut-être on doit tout recommencer pour qu'on y arrive comme au déluge ou après quarante ans de désert pour effacer l'éslavage. Les cas de ces trois livres sont les extrêmes des relations de domination, mais en realité, tristement, c'est le cas plus ou moins dans toutes les relations humaines.

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