Grace Nehmad

jueves, 7 de julio de 2016

Mes temps sur terre



Aujourd'hui je suis allée au club et c' était très bien. Après, j'ai vu mon amie du licée, nous avons mangé ensemble. Je suis revenue chez moi peindre, chanter et écrire et j'ai eu ma classe d'hébreu. Je crois que j'avance avec mes classes de l'été car j'ai décidé de profiter de mon temps libre pour prendre un peu plus de classes d'hébreu. L'hébreu est tout à fait difficile encore mais je l'aime à chaque fois plus. Je parle beaucoup avec ma prof et les mots me manquent, c'est un peu fatigant, mais malgré tout, je crois que je deviens un peu plus fluide. Ma vie a trop de sujets de développement, elle est vraiment différente de celle de la majorité des personnes. Trop souvent je ne la comprends guère, mais là oui, je la vis toujours avec tout mon cœur, avec intensité. Je crois que tout ce que je fais peut s'encercler dans la catégorie méditation car mon travail est avant tout, spirituel et pour faire descendre plus de lumière au monde. Toutes ses parties sont belles. Je dois accepter ma vie différente parce qu'elle ne veut que donner de l'amour aux autres. Je n'aime pas qu'elle ne rentre dans aucune catégorie plus compréhensible pour les autres et ceci me fatigue. Même si j'essaye de me chercher de meilleures solutions existentielles en tout moment et ça va mieux, ça ne finit jamais de s'apaiser. Mes blessures sont fortes, mon impuissance envers l'incompréhension des autres. De l'autre côté, mon envie de vivre qui dépasse les limites de la planète me fait du mal. Mon amour pour les autres est énorme. Ils ne savent pas aimer avec mon intensité, donc j'apprends à les voir et les laisser aller, à me déchacher sans peur et vivre chaque instant comme il vient et avec qui il vient.

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