Grace Nehmad

miércoles, 8 de junio de 2016

Mes identités se retrouvent



Aujourd'hui j'ai eu une folle journée de travail. J'ai lu le matin mes trois livres des mercredis, j'ai fait mes sports et mes méditations et avant tout ça mes prières et mes chants du matin et je suis allée peindre chez ma mère. Après, je suis allée au café avec ma tante, à manger en famille et je suis revenue chez moi pour faire ma méditation guidée de l'après-midi et attendre mon nouveau professeur de notes. Après ma classe, j'ai peint et écris mon poème du jour de ma peinture à l'huile. Alors, ma professeur d'hébreu est arrivée et on a bavardé et bavardé en hébreu! J'aime tous mes professeurs! Chaque petite chose que je travaille a un sens et tout avance très bien en ce moment. Même si au milieu de mes multiples classes et activités ma maison n'allait pas très bien car le système du gaz ne marche pas en ce moment et je suis inquiète à ce sujet. Je dois arranger les affaires de mon fils et de notre nourriture, celles des bonnes et les besoins du quotidien tout en chantant et en peignant. Je deviens un poulpe. Mon intensité élève la force de mes méditations et le tout commence à avoir un sens plus clair. Si, soit disant,  je faisais un corps nu d'un homme, les formes suggérées sont déjà présentes. Le travail est épouvantable, mais du moins, il commence à pouvoir être atteint en morceaux par les autres. Ceci m'aide énormement pour qu'on me laisse travailler en paix. Les obstacles des autres s'éloignent de moi! Bon, je n'en fini jamais avec eux, mais ma situation s'améliore un peu. Je n'avais pas les arguments pour justifier mon travail et ils commencent à se manifester peu à peu, principalement à travers l'œuvre et mes recherches. Mais peut-être que comme je n'ai plus rien à démontrer, on m'a trop enlenvé, je perds la peur de dire, de faire, de décider mes chemins malgré l'opposition des autres et leur surprise. Je sens que je n'ai plus rien à perdre? J'ai essayé de m'expliquer et ça n'a point marché, donc, je travaille et je travaille et j'oublie toutes les attaques et la douleur qui vient avec. J'avance avec toutes mes forces et comme je ne l'avais jamais fait auparavant en reunissant toutes mes parties, toutes mes identités. En réalité, j'ai peur, j'ai toujours peur, mais je fais, j'avance, je travaille et je me concentre du mieux que je peux pour tout absorber et le transmettre en tout ce que je fais, en toute petite rencontre, en tout moment. C'est intense. J'espère que le travail commencera à avancer plus à l'aise, mais je ne sais pas si les ataques finiront ou si je finirais par avoir vraiment la force de les laisser passer sans souffrir, sans avoir une partie de mon âme toujours déchirée par le mépris des autres et leurs dualités qui me blessent, me blessent encore, me blessent toujours.

No hay comentarios:

Publicar un comentario