L'œuvre parle pour moi

Aujourd'hui c'est le jour de la fête des pères et nous sommes allés fêter en famille. C'était très bien et après je suis revenue lire chez moi. J'ai révisé mon beau livre de peinture, mon roman et un livre de musique qui me fait un nouvel effet en ce moment que quand je l'ai acheté ça fait trois ans. Alors, j'avais le temps d'aller aux concerts de musique classique chaque deux semaines, après, j'ai dû m'arrêter à cause de la maitrise que j'étudie ça fait déjà un an et demi. C'est dommage! Mais j'ai pris un cours d'opéra les samedis pendant un an et mon chant avance très bien. Je regarde des opéras chez moi et j'écoute les concerts chez moi et j'étudie ses compositeurs. Par exemple, hier j'ai appris que Messiaen aimait les oiseaux et composait à partir de leur chants, merveilleux, n'est-ce pas? Maintenant qu'en plus je prends ma classe de notes, tout commence à avoir beaucoup plus de sens. Relire ce livre me fera du bien! J'avance aussi avec mon hébreu et mes méditations que je fais à quatre heures du matin. J'aime le silence à cette heure et après, je m'endors à nouveau pendant deux heures. J'ai mes rituels magiques et je me montre nue à Dieu pour parler avec lui sans interférences. Donc, ces vacances m'ouvrent leur temps pour faire des voyages spirituels sans limites. Je suis heureuse, mais ce n'est pas évident à gérer de façon extérieure. Les autres ne comprennent guère mes voyages intérieurs et comme je ne voyage pas comme tout le monde, je suis trop bizarre pour eux qui parfois ne savent plus quoi me dire. Ce n'est pas grave. On s'aime et on trouve toujours des façons pour continuer de le faire. Mais ils ne trouvent plus une catégorie où me placer. Je les aide car en fait, je suis comme eux et on est ensemble dans ce voyage terrestre. À la fin, nous sommes tous les mêmes, on essaye de survivre, c'est tout! On a tous des angoisses et des parties magiques dans nos vies. Le problème de l'envie demeure mauvais, mais bon, j'essaye de ne plus m'inquiéter au sujet. Je tourne de l'autre côté, je pardonne et je me dis que c'est de ma faute pour parler de trop ou montrer de trop que je suis contente. Il faut avancer tranquillement, avec sincérité mais plus contenue. Trop souvent encore, ma gaité et mes émotions débordent et ceci inquiète les autres. Je sais que ce qui est important c'est de développer l'œuvre et mes méditations et j'essaye donc de partager la lumière mais avec mesure. Trop souvent, c'est impossible et les regards se tournent vers moi, je deviens toute nerveuse parce que je sais que peut-être demain ou après demain on va me punir d'une façon horrible et inattendue. Je voyage sans protections et j'ai vu des situations incroyables envers moi. Bon, j'essaye de me protéger un peu mieux car en fait, je ne suis pas dans un monastère! Mais même mes réponses inquiètent de plus en plus les autres car je révèle un savoir qu'ils ne veulent pas croire et je le fais sans me rendre compte. Comme je le dis, c'est difficile à gérer, mais si je n'arrive pas, je me pardonne et je souffre les coups qui viennent avec. L'œuvre m'aime et me soutient en tout moment. Elle est absolument belle et elle raconte tout ce que je dois taire.