Grace Nehmad

jueves, 23 de junio de 2016

J'ouvre mes ailes à ma nouvelle étape de vie



Aujourd'hui je suis allée au club et ça s'est très bien passé. Après, je suis allée à mon café et j'ai continué la lecture de mon roman en français et d'un texte des mouvements méssianiques que nous a donné mon professeur de la maitrise pour les vacances. J'aime qu'il nous laisse quelques lectures pour ne pas me détacher complétement des sujets du judaïsme  qu'on étudie ensemble. Demain vient ma prof de français et je suis heurese, toujours très heureuse de la voir, j'espère que la vie me laisse rester encore auprès d'elle. La vie connait ses formules et après tous les coups que j'ai reçus, je la laisse un peu plus libre, car en fait, je suis femme qui veut agir et je le fais ici et là sans sa permission, encore et trop souvent je paye des prix pour ceci. Je veux l'écouter avec plus de force et être plus claire avant d'agir, attendre, faire une chose à la fois. Bon, des grandes choses car je prends trois classes chaque deux semaines et celles de ma maitrise et je fais du sport et mes méditations, ma peinture, mon chant et poésie que je dois faire tous les jours, c'est assez! J'aime toutes mes activités et je ne veux rien céder. Trop souvent ce n'est pas possible et il me faut décider. La vie bouge et change beaucoup à chaque instant. Avec l'école, elle était beaucoup plus stable et prévisible J'aimerais qu'elle reste dans un même endroit pendant plusieurs années, comme à l'école. J'en ai marre d'avoir à prendre des décisions importantes sans cesse, ce n'est ni juste ni possible! Je crois que je ne dois pas me plaindre car j'ai de très beaux chemins à parcourir et je dois avoir foi. Je l'ai, mais ça fait du mal quand je dois me fermer une possibilité car je n'ai pas le temps de tout faire et je me sens trop mal d'avoir à choisir et j'ai toujours peur car la vie est trop exigeante avec moi et me secoue trop souvent, je suis un peu fatiguée de cette sorte d'agitations. J'espère que la clarté et la stabilité viendront à moi peu à peu. Mais, j'ai vu mes amis de l'école et celles de l'enfance et je me rends compte que comme femmes de la communauté nous avons les mêmes questions et les mêmes angoisses plus ou moins, maintenant que nos enfants sont devenus des hommes et des femmes qui ne vont plus à l'école, on doit bouger, la vie nous secoue. Même physiquement, nous avons les mêmes maux. Que c'est bizarre! Je trouve qu'à la fin mes différences ne sont pas aussi différentes que ça et représentent des éléments spéciaux pour faire face à cette étape de vie adulte. Donc, même si je ne suis pas comprise, je finis par être un exemple pour la majorité d'entre elles dans plusieurs sens. C'est peut-être celle-ci une de mes pires angoisses car je sais que je dois, et même, je suis différente pour pouvoir aider tout le monde. Je veux le faire tout en donnant aux autres ma meilleure partie. 

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