Grace Nehmad

domingo, 25 de marzo de 2012

Je plonge en moi-même

Aujourd'hui je suis allée nager et après j'ai eu la chance de voir ma nièce participer dans une compétition de gymnastique rythmique. Qu'elle était belle! Je ne l'avais jamais vu auparavant et je suis contente de l'avoir vu! Après, je suis allée manger avec mes parents et mon père est très pésimiste en ces temps-ci. C'est vrai que la vie nous exige beaucoup en ce moment, mais à quoi bon de se plaindre ainsi? C'est mieux de profiter de chaque petite chose qu'elle nous offre et travailler fort tout en attendant que les temps s'améliorent! Après avoir essayer de calmer l'esprit angoissé de mon père, je suis revenue chez moi pour lire mais je n'arrive point à le faire... Je dois sortir prendre un ptit café et écouter de la musique pour le faire en paix pendant deux heures. Alors je suis au café et en effet, ici j'arrive à travailler très bien! J'aime mes cafés! Je me sens un peu comme Hemmingway et je répète les façons des autres écrivains avant moi. J'aime écouter lettres à un jeune poète de Rilke et j'essaye de suivre ses recommandations. Je plonge en moi-même et je travaille. Je ne vois personne pendant des heures et en ce moment de ma vie ce n'est pas difficile car je suis divorcée et ne veux pas avoir de couple. Mon temps me donne ses espaces comme des cadeaux de bonheur! Car de toute façon la vie m'est trop demandante en ce moment et il me faut sauter avec force ses épreuves...Surtout mon fils a besoin de moi et je dois le pousser vers son développement. Mais quand il n'a pas besoin de moi, je suis libre! Bon, pas tout le temps... Mes parents, mes amis et le reste de ma famille aussi me cherchent beaucoup. Alors quand je suis toute seule, je profite de mes univers, qu'ils sont beaux! Qu'ils me manquent quand le quotidien veut m'avaler... Mais je me bats pour défendre mes espaces, pour peindre et écrire, pour être moi! Je veux songer à mes voyages et suivre mon cœur!! Et pour ne plus avoir une douleur étrange qui parfois veut m'habiter, je travaille sur le pont qui m'emporte d'un monde à un autre. Ce n'est pas évident... Ce qui m'inquiète le plus, c'est quand je pense aux douleurs des autres et qu'ils ne me comprennent pas... Je dois me détacher de tout et de tous, vivre chaque instant et ne pas rêver autant à ce qui se passe, j'exagère mes analyses. Ainsi, je suis mes chemins, je vie avec intensité, je me partage et je m'en vais au vents qui m'emportent deci-delá, pareille à la feuille morte.

2 comentarios:

  1. car on a un bon cœur il n'est pas difficile de voir la beauté de l`âme /Lidya

    ResponderEliminar
  2. Este comentario ha sido eliminado por un administrador del blog.

    ResponderEliminar