Grace Nehmad

sábado, 1 de octubre de 2016

Trouver de nouveaux chemins toujours




Aujourd'hui je suis allée au club mais ma journée a commencé un peu plus tard que d'habitude, donc, j'ai eu la chance de retrouver de vieux amis qui ont cet horaire différent et c'était très beau! Hier mon long texte s'est effacé et c'est pourquoi aujourd'hui j'ai décidé d'en écrire un autre, même si je sais que je dois reposer ma main, mais j'espère que pour une fois, il n'y aura pas de problème. La vie avance et je mûris pas à pas, j'apprends à vivre mes décisions et comprendre mon paquet de vie. Je crois que je deviens plus tranquille d'avoir à me vivre loin de mon fils pendant un an. C'était plus que moi, mon énergie était cassée. J'étais tout à fait perdue sans lui. Mes larmes n'arrêtent pas de couler, mais du moins, j'ai la sensation d'être plus dans mon centre. C'est comme si mon âme était avec lui pour veiller pour lui et mon corps demeurait cassé ici, une complète torture impossible d'expliquer. Mon âme a décidé qu'elle pouvait le quitter, qu'il était bien. Donc, maintenant qu'elle est à nouveau en moi, on se prépare pour notre nouvelle année juive, pour la fêter en famille. Je viens de très loin pour être finalement tranquile en ce moment. Je voyais que mariée pour une raison qui me dépassait, mon fils ne pourrait pas grandir libre et faire ses choix de vie de façon indépendante.  Il commence ses pas murs sur terre et je suis pleine de remerciement. En méme temps, il paraît que mon sens existentiel se perd. Je sens que je ne peux plus être debout sans son énergie auprès de la mienne. Mais ça va aller. En ce moment je suis plus en moi et si je perds le courage, je sais que je dois être forte pour lui. Il va revenir grand et indépendant et doit me trouver mieux que jamais, prête à construire une belle et saine relation ensemble, entre adultes. Ainsi, mes projets de vie doivent devenir plus clairs et forts que jamais pour devenir un exemple pour lui et en même temps, qu'il se sente libre en me voyant indépendante. Mes belles activités me soutiennent en toute détresse. Mes recherches m'appassionnent, donc, ça va aller. Ça fait quelques jours que j'ai décidé d'écrire un poème à Dieu après ma méditation de quatre heures du matin. Aujourd'hui je me suis rendu compte que le poème était plein d'erreurs, c'est comme si les mots étaient encore hors de la planète. J'écris entre rêves et c'est bien l'épreuve que je développe, mais je ne veux pas d'erreurs après. Mon professeur de peinture nous disait qu'il fallait toujours jouer avec les erreurs et les transformaient en nouvelles possibilités créatives, jouer toujours avec cet état magique où on ne se juge pas. J'ai écouté à la radio que Becquet n'écrivait pas dans sa langue maternelle pour faire cette sorte de jeux. Moi aussi j'aime jouer avec mon fançais, avec mes identités et écrire à partir de différentes perspectives. Demeurer centrée malgré mes jeux est toujours un défi et je sens que je suis plus solide à chaque pas pour l'accoplir. En plus, avec mon âme complétement avec moi, je suis prête pour me laisser aller et venir entre dimensions avec plus de confiance. Je réviserai ainsi mes nouveaux poèmes le matin pour en corriger leurs erreurs et éclairer leurs messages. 

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