Grace Nehmad

viernes, 30 de noviembre de 2012

Notre sentier parisien

Je t'ai vu!
Tu étais entre la foule.
Tu as posé une question
et je te l'ai répondu
comme si de rien n'était,
mais déjà nous nous
aimions ailleurs.
La salle reposait nos corps,
nos âmes s'embrassaient
au bord de la Seine,
notre sentier préféré
les berçait.

jueves, 29 de noviembre de 2012

Mes dialogues avec mon moi supérieur

Aujourd'hui je suis allée nager et je suis au café, je travaille. Je n'aime pas retourner chez moi jusqu'á l'après-midi, même si je ne donne pas de classes. Je prèfere de travailler dans les cafés tranquilles car chez moi on m'embête tout le temps. Chez moi je peux travailler mes peintures l'après-midi et á l'ordinateur, la nuit. Ça me fait du bien de travailler ainsi, c'est un bon mélange. J'aime changer mes scénarios et me vivre dans des différents éspaces. Je fais de même avec les autres. J'aime avoir des amies avec de différents niveaux de partage et qui sont très différentes les unes des autres. Cela me permet de comprendre la vie avec une vission ouverte, je joue avec les idées des autres et les miennes. Je pense que la démographie que j'ai étudié est toujours avec moi. Je fais des études de cas. J'aime connaître à toutes sortes de personnes et leur faire des enterviews. Ainsi, j'ai des amies mariées et divorcées, avec des enfants ou célibataires, mexicaines ou étrangères, qui aiment coucher avec plusieurs hommes ou aucun, qui ont eu plusieurs hommes dans leurs vies sexuelles ou aucun. Une amie par exemple en Grèce quand nous étions jeunes, elle est partie en moto avec un grec qu'elle ne connaissait guère et a couché avec lui pour nous rejoindre deux heures après. Je pense que tout est intéressant á vivre et le kaleidoscope d'expériences que je suis ouverte á connaître rend ma propre vie plus riche. Après j' avoue que je me perds un peu avec tout ce bavardage et je ne veux que rentrer chez moi pour être seule et travailler en silence. La musique classique m'accompagne tout le temps. Je commence á m'intéresser plus en elle. Je veux tout savoir sur elle, mais surtout l'écouter, la pénétrer. Ces derniers temps la musique, les lettres surtout en français et mes peintures sont tout le temps en moi. Mes dialogues avec mon moi supérieur sont pérsistants. Je me chante, je me raconte des histoires, j'aime lire plusieurs auteurs et plusieurs fois mes textes et poèmes et les mails que j'écris á qui que ce soit, bon évidemment,  à ceux qui sont plus proches de moi.  Ainsi se passe ma vie, elle est parfaite mais pas quand je m'obsède. Obsédée vraiment je me déteste, je fais d'énormes progrès pour vivre chaque moment de ma vie comme il vient sans m'attacher à quoi que ce soit pour ne pas souffrir mes obsessions.

Ma chaleur t'appelle

Mon âme sœur des lettres,
tu me fais rêver.
Je veux te matérialiser
d'une certaine façon.
Est-ce possible?
Des montagnes de neige
veulent nous séparer
mais encore,
je pense que tu peux
vivre dans mon cœur
éternellement
si tu le veux.
Il suffit de le décider.
Il y a de la place pour toi.
Ma chaleur t'appelle,
ma plume te réécrit
dans les bornes
de ma sagesse.

miércoles, 28 de noviembre de 2012

Notre soleil

Nos intensités s'attrappent.
Je les secoue,
orage de l'été.
Je lâche tes cordes.
Mais je veux du moins
rester avec une tout petite ficelle.
Je la chercherai
dans les rayons
de notre soleil.
Il sera là pour
nous éternellement.

martes, 27 de noviembre de 2012

Résoudre nos cercles ou simplement être pour l'art et la littérature

J'ai vu mon cousin, il veut que je l'aide résoudre certains problèmes de l'enfance. Il sait que c'est seulement moi celle qui peut l'aider car nous grandîmes ensemble. Nous avons parlé de toutes nos histoires partagées et puis, de nos vies, de nos enfants, de nos futurs. Revenir ensemble à l'enfance c'est une façon de chercher les moments joyeux de nos jeux d'un monde qui ne reviendra plus. Ce monde magique parfait est loin de nous, mais quand nous bavardons sur lui, nous le revivons. Après, il m'a parlé des cours qu'il prend et de comment on est dans un cercle qui nous attrape et ne nous laisse pas être en liberté. Chacun a son cercle et s'attache à lui et souffre, il nous faut sortir de ce cercle qui se répète. Par exemple un être jaloux, le sera car c'est lui qui ferait les mauvaises choses et il accuse les autres de les avoir fait. De même un tricheur et ainsi de suite. Si on n'arrive pas à sortir de nos cercles, cela rend la vie insupportable et avec l'âge c'est pire. Je pense qu'on peut profiter de la vie sur terre pour sortir de nos cercles. Normalement on essaye de tout cacher et de nous raconter des histoires fausses pour continuer de vivre comme si de rien n'était. Je ne recommande pas ceci car tout cacher nous fera grossiers, violents et malheureux. Il nous faut profiter de la vie pour nous aider les uns, les autres à tout résoudre. Une élève me dit, je ne veux pas exposer car on va me critiquer. Je lui dis, pas vrai, il y aura mil peintres, personne ne te regardera, tu exposes ta peinture pour partager, pas pour qu'on t'applaudisse. Son problème la garde chez-soi et nous empêche de voir sa peinture, ce qui à mon avis est le plus important, pourquoi elle ne peut pas exposer comme les autres? Nos cercles nous poursuivent et on peut les résoudre pour mourir en paix et laisser les autres un monde libre de violence ou continuer de nous cacher, la décision est simple mais souvent tout le monde préfère la violence et faire semblant d'être des personnes très fortes, c'est ridicule! Ces mauvais cercles sont présents dans tous les domaines. Un exemple dans le domaine des lettres l'explique très bien 'Sylvia' un film de deux poètes qui sont couple. La jalousie d'elle, éloigne son couple. La violence est présente en tout moment et la poésie d'elle n'arrive pas à toucher les autres jusqu'à ce qu'elle parle du centre de son être avec sincérité. Pour arriver au cœur de l'art et de la littérature il nous faut travailler nos cercles. Cela est de même pour le reste des activités sur terre et pour arrêter la violence. J'ai lu mon Baudelaire aujourd'hui et il parlait de Victor Hugo et de son message de charité dans les misérables. Si je pense à ce message je crois qu'il sera possible dans une humanité hors de ses cercles de violence. Je me questionne, est-ce que Victor Hugo vivait hors de ses cercles pour pouvoir écrire avec une qualité moral supérieure comme celle de Baudelaire? Quelle est la relation entre la vie et l'œuvre? Parfois je me mets de l'autre côté de ces histoires et alors je me dis tout le contraire, vivre pour être et ne plus faire attention ni au côté économique ni au côté émotionnel. Bon, un petit peu seulement et se concentrer sur l'être. Si je pense que cela est peut-être mieux c'est parce que vivre sans autant de soucis est désirable et possiblement seulement ainsi disparaîtront tous nos cercles.

Soif de toi

Tu remplis mes jours de beauté.
Nos histoires se mélangent
à la distance.
Qu'est-ce qui m'attache à toi
avec cette force inconnue?
Je ne comprends pas.
Dois-je comprendre?
J'enfoncerai mes doutes
dans le cœur de ma rivière de vie,
source inépuissable
de l'eau douce qui me manque,
soif de toi.

lunes, 26 de noviembre de 2012

Limites et liberté

Aujourd'hui je suis allée nager et j'ai fait toutes mes activités en paix. Mais dès le matin je pense aux différents niveaux de partage. Cela est très important pour moi car je pense que mes parents étaient dans mon lit de mariage toute la vie. Mon divorce marque une différente façon d'être sur la planète pour moi. Ma prof. de français m'a dit que j'avais un cordon ombilical énorme alors j'ai l'idée de tout dire, ne pas dire c'est comme trahir mes parents et c'est absolument ridicule. D'un côté je parle de trop et de l'autre, une froideur énorme m'envahit, c'est comme une rigidité qui ne laisse rentrer qui que ce soit au vrai centre de mon être, peut-être même pas moi-même. Je pense à cela car Cortázar parle de sa timidité pour devenir plus proche de son collègue Adolfo Bioy Casares. Imaginez cela, un écrivain aussi célèbre que lui, timide. Il l'admirait et à la fois n'avait pas le courage de faire une relation avec lui. C'est dommage car les relations entre collègues sont importantes et belles. C'est bizarre et à la fois, je le comprends très bien. Peut-être que les artistes et les écrivains, les poètes, ont des problèmes de communication et l'art et la littérature sont une façon de communiquer? Normalement ils sont très sensibles et c'est difficile pour le reste de les comprendre. C'est comme si nous sommes dans une autre dimension de l'existence, absolument belle et à la fois, elle nous partage des connaissances que nous éloignent du reste. Dans mon cas, j'aimerais accepter ma façon d'être sur terre aussi différente et la partager comme mes collègues mais sans les problèmes émotionnels qui peuvent venir avec la sensibilité extrême qui nous caractérise. Je veux ainsi résoudre mes timidités et devenir plus fluide, plus libre dans tous les niveaux de mon existente. Je veux m'ouvrir mais avec des limites. Après avoir vécu pour faire plaisir à tout le monde, je veux dire dans le sens de soigner tout le monde et s'occuper de toute la famille comme femme arabe, je veux me faire plaisir à moi et je sais que pour en arriver là, je dois avoir mes limites très claires d'un côté et à la fois être libre et fluide de l'autre. Je ne veux plus être pour les autres, je veux être pour mes lettres et ma peinture et me partager a travers ce que je fais.

La même langue pour nos cœurs réveillés

Nos différences s'effacent.
Notre amour est plus fort.
On s'aime, on s'aide seulement
pour vivre les belles choses de la vie.
Tout est secret et à la fois, nous
n'avons plus besoin de le nommer.
On se réveille ensemble de
la nuit de nos cœurs séparés.
Cette fois-ci nous parlons
la même langue, celle de l'âme
et de la poésie éternelle.

domingo, 25 de noviembre de 2012

Pour cette vie ou la suivante

Je suis ma lune et tu ne reviens pas.
Je cours la nuit de mes rêves,
encore rien.
Je frappe la mer de mes larmes
et me fâche avec toi,
toujours rien.
Folle du vide que tu me laisses,
je grimpe nos étoiles perdues.
Ton cœur m'oublie
et l'amour est de deux.
Mais je sais que la vie est sache
et que tu vois pour moi,
je t'aime.
Je t'attendrai pour cette vie
ou la suivante,
quand ton cœur se réveillera,
quand je serai prête pour toi.

sábado, 24 de noviembre de 2012

Un savoir étique et lumineux

Aujourd'hui je suis allée au théâtre avec ma cousine et j'ai aimé la pièce. Il s'agissait d'une adaptation de trois contes de Chêjov. En plus on jouait les violons au même temps. J'étais heureuse d'écouter les violons car je n'ai pas eu la chance d'aller au concert de musique classique ce week-end. La pièce m'a paru vraiment merveilleuse, à ma cousine aussi. Or d'autres spéctateurs ne l'ont pas aimé du tout. Une femme se plaignait des violons et un homme des personnages. Un ami de ma cousine, dirécteur de théâtre nous a fait voir les erreurs de la piéce. J'ai compris ces points de vue, mais je continue d'aimer la pièce. Alors je réfléchissait à quelque chose qui me questionne dès le matin, est-ce que le savoir nous rend obscurs et trop critiques? Je me suis rendu compte que cela dépend des professeurs qui te montrent le chemin du savoir. S'ils ont une étique impécable, le savoir rentre en toi du côté magique et possitive. Si cela n'est pas le cas, il faut faire attention car sous le pretexte de te montrer un chemin les professeurs ont le pouvoir de te faire des tas de choses. Tout simplement de te faire voir seuleument les côtés noirs de la vie en te disant que ce qu'ils te disent est la réalité.  Je veux encore tout savoir mais par les chemins étiques de la vie. Je préfère de rester ignorante si on va me confondre et on prétend jouer avec moi ou essayer de me dominer. Je veux savoir mais en liberté et en égalité dans des échanges possitives et créatives en tout moment.

Je ne veux plus savoir

Reviens remplir la nuit sans étoiles
que tu laisses en moi.
Tu m'as aidé trouver
ce que je cherchais et maintenant
que je suis arrivée où je voulais,
un vide insurmontable s'installe dedans.
Redonne-moi mes doutes et
mes recherches, j'étais plus jeune, belle
et naïve avant.

viernes, 23 de noviembre de 2012

La création et l'explication de ce processus

Aujourd'hui j'ai vu mon oncle et on était tout à fait heureux de se retrouver. On se parle tellement dès l'âme, c'est incroyable! On arrive très loin dans nos échanges pleines d'amour, On a parlé de mon grand-pére et de l'amour qu'il nous a donné en vie. Cette fois-ci on pleurait ensemble, on sentait l'énergie de mon grand-père avec nous. Je lui ai donné 'Paris sous la peau' mon nouveau recueil de poésie. Il était enchanté. On parla de mon professeur de poésie Carlos López, il aimerait le connaître. Il me dit qu'il sens une belle énergie de Carlos López et qu'il est très content qu'il m'aidasse avec ma poésie. Après je lui ai parlé de ma relation avec mon cousin et de nos dernières échanges car on se voit seulement une fois par mois et en famille, il me manque. Mais à la fois, nos cœurs sont tellement ensemble! Notre amitié continue comme quand on était petits et même si on bavarde peu, on sait tous les deux qu'on sera toujours l'un pour l'autre.  Mon oncle devait partir et il m'a laissé une feuille sur l'analyse de nos quatre parties de développement comme humains, je vais la travailler pour savoir où j'en suis? Je suis aller acheter des souliers pour mon fils Alex, mon beau! Il a besoin pour notre voyage à Paris. Je suis tellement contente! On ira ensemble pour la première fois de sa vie. Il sera avec moi pour présenter mon livre et exposer mes peintures. Un moment aussi attendu. Je monte de trop dans mon extase et à la fois, je me sens tout à fait seule, c'est bizarre comme sentiment et ce n'est pas du tout facile à gérer. Après, j'ai continuer mes lectures de Baudelaire. Son analyse de Wagner me monte aussi vers des univers de beauté inconnus. Je me laisse aller et j'essaye de pénetrer les explications de Baudelaire au sujet du travail sublime de Wagner. Il dit qu'on lui critique ses analyses de sa façon de créer. Ses lecteurs disent que cela rend son travail moins sublime. Baudelaire parcontre, applaudit ses analyses. Il dit qu'elles nous montrent le chemin pour saisir sa musique. C'est vrai qu'il existe une dualité en ce sens. D'un côté la création, de l'autre, les explications de cette création. Dans mon cas, j'aime les explications, mais à la fois, je veux me pousser plus souvent vers un univers libre d'explications car je me rends compte qu'à la fin ce ne sont que des suppositions. Je dois les faire, mais la réalité me dépasse et d'un autre côté je me sens humble sur les résultats de mon travail et je ne fais que les partager en sâchant que mes explications ne sont que des suppositions. Alors, je finis ce matin avec le cœur comblé d'amour dans un équilibre que j'espère ne sera pas brisé du moins pour le reste du jour.

Et si c'était vrai?

Hier je rêvais de toi.
Tu venais me prendre
dans ton cheval blanc.
On était tout à fait heureux.
On galopaient la nuit étoilée.
Notre lune et ton chat nous attendaient
pour que tu me lises les
poèmes d'amour que
tu m'avais écrit.
Le matin me réveilla vide de toi.
Peut-être que si je te lis
avec le cœur ouvert,
j'arriverai enfin à nous voir
ensemble dans le regard de
ton chat, clair de lune qui
guidera nos pas entrelacés.


jueves, 22 de noviembre de 2012

Peinture et poésie en moi et la musique classique

Aujourd'hui j'ai lu un conte de Cortázar d'un amour entre deux enfants, charmant. Il m'a fait penser á la belle relation que j'avais avec mon cousin, pas d'amour, d'amitié, une amitié parfaite qu'après j'ai trouvé avec mon oncle. Et aussi avec mon professeur de poésie, Rodolfo. J'aurais aimé la retrouver dans un couple mais jusqu'á ce moment ce n'est pas du tout possible. C'est décevant. Je n'arrive pas á comprendre d'oú vient le probléme? Mes amitiés avec des hommes et des femmes sont belles et intenses, je veux un couple qui sera ami et compagnon car c'est vrai que tout á fait seule c'est un peu trop seule en ce moment. J'aimerais que dans tous les sens ma vie soit absolument fluide dès ce moment. Pour essayer d'en arriver lá, je me concentre á ce que je sais et je travaille sans m'attacher á quoi que ce soit. Alors, j'ai lu Baudelaire pour me soulagrer, et bon, ça a été parfait! Il parlait du mélange de la poésie et la musique comme une recherche de Wagner. Pour  moi c'est intéressant car je fais la recherche de peinture el poésie. Il dit que c'est difficile de les combiner car elles se battent pour leur espace. Peinture et poésie en moi ne se battent plus mais il faudrait les juger du point de vu du spéctateur, du lecteur. Je crois qu'elles vont très bien ensemble. C'est intéressant de noter qu'avec l'huile ou l'aquarelle, l'effet est bon dans les deux cas, mais très différent. Or, au même temps, chacune marche seule mais c'est vrai que pour moi c'est difficile de les séparer. Maintenant que je me verse dans la musique classique, j'arrive á comprendre peinture et poésie bercées par la musique, mais la musique est plutôt en moi et ne se bat pas avec elles, au contraire, la musique m'aide approfondir et á saisir d'autres niveaux d'appréciation. Cette réflexion me fait consciente du travail intense que je fais et justifie ma solitude, même quand elle arrive á certains niveaux vraiment insupportables. De toute façon je continue de rêver á la possibilité de réussir avec un nouveau couple qui sera mon ami, juste comme mon cousin mais avec amour passionnel.

J'aimerai vivre en toi mon âme sœur des lettres

Je m'écarte du monde.
Trop de bruit,
je ne veux qu'être avec toi,
mon âme sœur des lettres.
J'aimerais rester dans tes bras
toute la nuit, toutes mes
nuits sur terre.
Je ferme mes yeux et j'essaye
une fois de plus de vivre en toi,
de nous vivre dans la langue
qui nous appartient quand
nos êtres veulent simplement être.

miércoles, 21 de noviembre de 2012

Notre page

Je suis tes vides,
tu dessines mes formes
sur les lettres d'un poème.
Où pourrons nous nous retrouver?
J'aimerais que ce soit dans
le paysage infini de tes livres
ouverts toujours sur notre page.

martes, 20 de noviembre de 2012

Profiter de la vie et mûrir

Aujourd'hui j'ai donné mon recueil de poésie à mon professeur Rodolfo et nous avons fêter ensemble ce beau moment. On a bavarder d'une façon très spéciale comme dans toutes nos rencontres. Je déteste quand elles finissent. Ces jours-ci ça me fait absolument du mal quand une rencontre doit finir. Je ne suis plus forte du tout. Avant, j'étais jeune, je ne savais pas des modifications constantes de la vie. Mais bon, j'avance, je fais mes devoirs sur terre et j'accepte mes pertes. Je sais que tout est d'une certaine façon et pas d'une autre pour une raison, mais je n'arrive pas á comprendre mes pertes. Je veux développer mon quotidien et ne plus regarder ailleurs. J'en ai assez de perdre ceux que j'aime le plus! Et je ne les rends pas résponsables. Je sens que si c'est comme cela, il doit y avoir une explication que je n'arrive pas à saisir. Mais de toute façon rien ne peut fixer mes pertes. Un vide énorme s'est installé en moi et je pense qu'il fait une partie de mon processus normale d'indépendance, mais il n'est pas facile á gérer. Au même temps je suis absolument pleine que cela est bizarre! Je me remplis de mes activités de ceux qui sont avec moi, du soleil et de la lune. J'aime chaque instant de la vie sur terre, alors quelle est cette manque insurmontable qui m' habite? C'est peut-être le savoir de la vie qui change á chaque instant et se transforme comme elle le veut? L'incertitude de lêtre? C'est pour cela qu'il nous faut travailler dedans, la musique classique m'aide dans ce processus et mes méditations, mais aussi, profiter de chaque instant de la vie car demain tout changera.

Une possible rencontre

Tu es là-bas,
je suis ici,
c'est clair.
Je pèse ce que tu me laisses,
ce que tu ne m'as pas dit
et je cours vers toi.
Nos âmes se réveillent,
elles savent de
nos chemins croisés.
Sur les dunes d'un désert oublié,
elles trouvent l'oasis
pour s'embrasser.

lunes, 19 de noviembre de 2012

La musique classique et mon travail

Aujourd'hui mon fils n'a pas eu de classes à l'école, mais il a invité des amis à la maison et il a été absolument heureux. Alors moi, j'ai fait toutes mes activités normalement. Un jour tranquille, un jour où je découvre la beauté de ma solitude, de ma liberté. J'ai lu à Baudelaire, maintenant je commence un texte sur Wagner. Il dit que sa musique est celle qui nous fait sentir le plus la matérialité des rêves qu'elle nous invite imaginer. J'ai écouté Wagner toute la journée et j'essaye de sentir ce que Baudelaire dit. Pas encore. Je vais l'écouter plus sérieusement et voir ce que cela me donne. J'ai commencé par lire la biographie de Wagner, son nationalisme, son antisémitisme né à cause du refus de son beau père qui était juif. Mais comme cela me fâche je ne vais même pas y penser car je suis contre toute idée raciste contre l'humanité et je préfère d' analyser sa biographie seulement du point de vue de la musique. Bref, toutes ces informations ne m'aident pas encore à sentir la matérialité des rêves en écoutant sa musique. Il a une influence importante dans le théâtre et se fait construire son propre théâtre, cela peut expliquer ce que dit Baudelaire, mais encore je ne sens rien. Je persiste car ce qui est très important c'est de sentir dans sa musique la différence par rapport aux autres compositeurs. Je sais que je dois avancer peu à peu sur mon appréciation de musique classique car à peine je commence sérieusement ce voyage qui maintenant devient une partie importante de mon travail. Saisir les univers de la musique classique m'ouvrira des portes importantes du savoir je le sais et Baudelaire m'aide à faire ce voyage. J'avancerai peu à peu dans ces nouveaux chemins du savoir et je suis heureuse de parcourir ces sentiers en silence et en observation pour les mélanger avec mes lettres et mes peintures.

L'avenir de mes secrets

Je voulais te dire ceci
et cela. Mélange de mes sens.
La nuit de mon
univers devenait trop froide.
L'ordure de mon histoire
sortait des couches extérieures
de mon être.
Mes mots et mes baisers
restèrent en moi.
J'embrasse mon vide,
extase des secrets de mon âme,
plaisir infini de mon corps.
Est-ce qu'un jour ces secrets
voudront se vivre aussi dans
la moitié qui me manque?

sábado, 17 de noviembre de 2012

Apprendre à tout vivre en liberté

Aujourd'hui je suis allée nager très tôt parce que j'avais des tas de choses à faire. C'est le week-end et je travaille de trop. Bon, j'avance et je dois tout arranger pour pouvoir profiter de mon voyage comme je le souhaite. Je suis à deux semaines de partir et je commence à imaginer tout ce que je ferai à Paris cette année. Je ne peux pas croire que je pourrai enfin y aller! La vie me donne un cadeau énorme et je pleure déjà car je sais que peut-être je ne serai plus capable de retourner. C'est comme même trop fort pour moi. Ma passion pour Paris est insurmontable. J'essaye de me consoler en pensant à mon travail et à mes activités quotidiennes. Je vais me concentrer et essayer de vivre ma vie libre d'attaches en profitant de chaque moment sans penser aux manques de l'avenir. Quand on divorce, on perd la moitié de la famille et cela m'a été très dur car je suis trop sensible. Maintenant je suis plus tranquille et détachée de ma façon de vivre avant le divorce. Je dois encore mûrir plus et je fais des progrès à chaque jour. Pour le moment je rêverai sans cesse de Paris et je penserai que la vie est sage et je dois simplement apprendre sur toutes les expériences qu'elle me montre. Je dois simplement témoigner ce qui m'arrive et essayer de tout vivre en liberté. Ce serait comme même ridicule d'être triste puisque je serai à Paris cette année et on verra pour l'année suivante et ainsi de suite.

Notre recueil

Nous sommes ici,
entourés de livres.
Je veux tout savoir
sur les livres et sur toi.
J'aime t'avoir
et ne pas t'avoir.
J'aime te chercher
dans tes poèmes
et te rêver dans
les mots que tu me laisses
collés sur les étoiles
de mon cœur.

viernes, 16 de noviembre de 2012

Nos mots s'aiment

Aujourd'hui je t'ai vu
et quoi donc?
Nos âmes ensemble,
c'est parfait!
Mes questions restent
suspendues entre deux rivières.
Tes réponses, une mer de rêves.
Ton sel reste sur mes lèvres.
Les yeux écarquillés, bercée par
tes livres, je plonge dans le mystère
de nos échanges.

jueves, 15 de noviembre de 2012

Une exposition spéciale

Aujourd'hui j'ai décidé de rester toute la journée auprès de l'exposition de mes élèves qui aura lieu la nuit. Je l'ai décidé le matin car je me suis rendu compte que je n'aurai pas le temps d'aller chez moi et retourner à l'exposition. Alors j'ai acheté une jupe car je n'aime pas inaugurer une exposition mal vêtue. Et je suis très contente pour mes élèves, j'aime fêter la peinture ensemble. Cette exposition comme toute mes expositions, c'est un hommage à la peinture et au dessin. Une belle façon de partager, d'inviter les autres à aimer l'art et à remplir leurs vies de couleurs. La salle est simple et merveilleuse. On a appelé l'exposition 'L'autre réalité'. Je suis très satisfaite du travail qu'elles commencent à peine. Le travail est de technique et discipline tout en jouant avec la réalité et la créativité, mais surtout dedans, dans la conscience, dans les âmes des personnes. C'est cela ce que je veux laisser aux autres sur cette terre et c'est pour cela que si je considère qu'un couple est nécessaire pour faire le travail de mon âme sur cette terre, je le trouverai. Du point de vue de la kabbale une femme est complète et elle est sur terre pour aider les hommes dans leurs chemins. Et mon frère kabbaliste me dit que trouver l'âme sœur et grandir avec elle,  est une façon de faire le travail profond sur terre, normalement, l'âme sœur est quelqu'un qui te questionne et te fait grandir. Dans mon cas, je ne suis pas encore sûre si je dois rester célibataire ou trouver quelqu'un.  Les jours comme aujourd'hui remplissent mon cœur et je pense que je n'aurai pas besoin de couple, que ma mission se complète ainsi. Je crois que je n'ai pas le temps de faire ma mission avec les lettres et la peinture et travailler avec quelqu'un , mais si je sens que c'est mon devoir, je le ferai. La douleur d'être seule, je peux la travailler, mais si c'est au contraire, que j'ai peur de me donner à quelqu'un et faire un compromis de plus? Ces questions sont avec moi tous les jours, mais maintenant je ferai un espace pour fêter avec mes élèves. Demain j'aurai le temps de revenir sur ce point.

Non! Les gâteaux à la poubelle

Et ce n'est pas toi, tu sais?
C'est la société qui
a envahi tes lèvres.
Parcontre, ton âme est
différente.
Un jour nos âmes, fatiguées
de leurs masques,
s'échapperont á travers
les rideaux de la lune
pour boire les astres
ensemble et continuer leur
conversarion éternelle.

miércoles, 14 de noviembre de 2012

Pas de réponses

Je pensais que c'était évident
de fermer notre histoire
comme quand je ferme mon cahier
la nuit. Tes lettres veulent vivre en moi.
Je ne suis pas capable de les oublier.
Je ne suis pas assez forte
et tu me manques.
Le jour gris se mélange avec ma
détresse. Le soleil ne sort pas.
Rien ne me réchauffe.
Mes mystères, la lune en moi,
gardent le secret de mon cœur
encore cassé, est-ce que je saurai les
réponses pour guérir ma douleur
dans cette vie?

martes, 13 de noviembre de 2012

Avant tout mes lettres et ma peinture

Aujourd'hui je suis allée au gynécologue avec ma mère et c'est décevant et humiliant d'y aller sans avoir un couple. Je suis triste et seule ainsi. Personne ne s'occupe de moi maintenant et j'espère que tout ira bien, mais je n'ai pas pu m'arrêter de pleurer tout l'après-midi. Mon docteur s'est rendu compte de ma détresse et il était bon et tendre comme tout, mais rien ne peut m'aider dorénavant. Je suis une femme seule et il n'y a rien à faire. Je dois être forte et courageuse. Et j'ai donné à ma mère mon livre de poésie qui vient de paraître . Elle était très heureuse de le recevoir mais elle pleurait et nous étions conscientes du pourquoi elle le faisait. Elle me savait seule et elle pleurait pour ma nouvelle condition. Dorénavant c'est moi qui défendrai mes lettres et mes peintures et je me prendrai en main. Je vais mûrir encore plus. Je pensais que le pire était derrière moi, il y a encore des mauvaises réminiscenses  de ma séparation à surmonter. Peut-être que le spectacle à peine commence et je ne sais plus d'où sortir mes forces pour grandir et faire face aux épreuves qui m' attendent. Et si j'étais quelqu'un qui aime rester chez soi, ce serait plus facile, mais pas du tout. J'ai une condition de vie, je dois dire, je suis peintre et femme de lettres. Je sais ce que ceci veut dire, je ne peux pas rester les bras croisés. J'avance et le monde devient trop petit pour moi. Je fais ce que je décide à chaque pas avec toute ma foi et tous mes espoirs. Or c'est spécialement dificile pour moi d'être ainsi parce que je suis naïve et je me donne de trop. Les autres sont plus rusés que moi et ils profitent de ma naiveté, qu'est-ce qui me reste? Pleurer plus fort? Qui va m'écouter? Qui s'intéresse à ce qui m'arrive? Ce n'est plus important. Je soignerai les autres qui viennent vers moi et je deviendrai une pierre. Plus de larmes, seulement mes sourires et aider les autres, donner ma peinture et mes lettres au monde, le reste n'a plus d'importance. Mais à la fois, je suis très importante, je suis belle et jeune et forte et courageuse! Je ferai face à mon avenir en liberté, sûre et protégée par mes astres.

Le temps nous quitte

Un jour j'aurai dansé
pour toi.
Tu m'aurais lu tes poèmes.
On aurait attendu
nos étoiles en silence.
Maintenant,
nous attendons nos larmes
qui n'arrêtent pas de couler,
rivières des cendres de sel
sur nos corps solitaires.

lunes, 12 de noviembre de 2012

Mes frontières s'effacent

Aujourd'hui j'ai eu le temps de lire mon Baudelaire! Je ne peux pas m'arrêter de le lire. Je m'en vais dans l'histoire qu'il raconte. Je suis comme le spéctateur furtif de la vie du personnage. Baudelaire nous raconte les effects de l'opium sur ce personnage solitaire et étudieux. Je suis complètement prise par ses états fébriles, par ses périodes d'abstinence, par ses rêves qui deviennent une partie de sa vie. Je crois qu'un pourcentage important des habitants de la planète vivent ainsi. Alors, leur réalité est très différente de la mienne. Et maintenant que je rentre de plus en plus dans mes mondes de peinture et littérature je sais que les frontières entre les rêves et la réalité s'effacent. Or pour ne pas vivre les horribles délires des drogadictes, je ne prends rien de cela et je fais très attention avec quoi je remplie mes pensées. J'essaye de laisser rentrer la magie et l'imagination mais je reste toujours du côté possitif de mes pensées. Je ne pourrais pas me laisser aller vers la violence ou les êtres grotesques et méchants. Je reste auprès des personnes qui me font du bien et me veulent du bien. Si je me rends compte que quelqu'un a des dualités importantes, je m'éloigne. Je dois être protégée dans cette vie pour faire mon travail en paix. Je me remplie de livres classiques et des expositions. Je souhaite aussi peu à peu d'être tout le temps autour de ces sujets. Biensûr que je dois résoudre certains affaires du quotidien, je les fais le plus vite possible et je retourne vers mes livres. Et quand certains soucis me dérangent, je fais de mon mieux pour être plus en moi et oublier le reste. J'espère que ma vie devienne un rêve puissant et magique pour le partager et je ferai tout ce qui est en moi pour ne pas me plaindre de quoi que ce soit ni me faire des soucis et faire mes devoirs en silence.

Rêves dorés

Je suis tes pas,
même si tu ne me vois plus.
Je te regarde en cachette,
je voyage tes poèmes,
tu inspires les miens.
Peut-être qu'un jour
nos cœurs se retrouveront
sur la lune dorée de
nos désirs, libres d'attaches.

domingo, 11 de noviembre de 2012

Un chat, Chat

Je rentre dans un château. Des tableaux
couvrent les murs, ils accompagnent
les jardins du savoir.
Je me baigne dans les connaissances
que tu me montres.
Un chat, Chat, cherche son indépendance
dans tes bras.
Je suis ses passions secrètes.
Il m'échappe et pourtant,
je le sens toujours en moi.

sábado, 10 de noviembre de 2012

Paris sous la peau

Aujourd'hui je suis allée avec mes amis du cercle de poésie et on m'a donner mon livre, 'Paris sous la peau'. Que je suis heureuse! Je pourrai enfin le partager dans mes expositions de Paris et Bulgarie. Je flotte. Je me déplace vers un moment très spéciale de ma vie. Je suis absolument bien sous ma peau. Finalment, après des années de recherche, les cercles se complètent et je sais que dorénavant je suis fière de celle que je suis et prête pour me partager libre des peurs anciens qui m'obligeaient à me cacher. Or c'est vrai qu'au même temps je deviens de plus en plus exigeante avec mon travail. Les erreurs d'impression de mon livre me font pleurer. Je dois les arranger et je suis très nerveuse, je déteste dépendre des autres. J'aimerais pouvoir tout faire et corriger moi-même. Ce n'est pas possible, la vie est comme cela, pleine d'erreurs mais c'est insupportable. Alors mon extase devient detresse. Autant de travail et avoir un livre avec des erreurs! Je ne veux pas, c'est pas vrai, c'est injuste. J'espère qu'on va m'aider et corriger les erreurs que j'ai trouvé. C'est dommage, le monde est imparfait et je dois me calmer. Les solutions seront toujours auprès de moi si je continue mon travail et je suis présente et derrière tout ce qui ne marche pas. Les vrais problèmes viennent quand on laisse les mauvaises choses sans solution comme si de rien n'était. Dans mon cas, je suis ici pour travailler et répondre aux problèmes que la vie me présente. Ce sont des épreuves différentes qui me font mûrir et je dois être contente et me pousser pour bien finir ce travail, pour passer à la suivante étape de ma vie. Pour le moment, je reviens sur mon extase, mes expositions m'attendent pour me partager. Et mon livre est absolument beau, incroyable! Tout va s'arranger, j'ai le temps de rendre un livre merveilleux à mon public, il est déjà ainsi, il sera parfait cette semaine, je le sais.

Déchirure automnal

Je rêve que je me rêve.
Feuilles sèches sous les pieds nus.
Tes bras sur mes désirs
dans l'histoire que nous n'avons
pas eu la chance de vivre.

viernes, 9 de noviembre de 2012

Ma lune

Que pouvais-je faire de différent
mon âme sœur des lettres?
La force de notre rencontre
et les messages que tu avais
pour moi, m'ont boulversé.
Là maintenant,
j'ordonne tes lettres sur
les nuages.
Je cherche le code de ma
lune dans le passé pour pouvoir
enfin réspirer l'amour qui me manque.

jueves, 8 de noviembre de 2012

Je deviens vulnérable

Aujourd'hui je suis allée donner ma classe de dessin et peinture et on se prépare pour l'exposition de mes élèves qui aura lieu la prochaine semaine avec la términation des cours. Nous etions joyeuses avec les préparatifs et on a fait un exercise d'art abstrait pour faire un exemple et accompagner l'étude de Kandinsky qu'on a travaillé. L'exercise est très libre, mais à la fois, très sérieux. Faires des tâches de couleurs n'est pas quoi que ce soit. Approfondir sur ce travail peut prendre toute une vie car les tâches font une composition et ont un sens. Il faut observer les résultats et les travailler peu à peu. J'ai même suggerer à mes élèves de travailler un de ces exercises à la semaine et les étudier, les partager en classe. J'espère qu'elles feront cet exercise pendant les vacances. Parfois les exercices les plus simples ouvrent des chemins impressionants de peinture et réfléxion. Je pense que le cours finira d'une belle façon et bon, c'est très beau, mais à la fois, je suis un peu triste. Oh que je suis un être sensible et je deviens de plus en plus vulnérable. C'est difficile à gérer cette sensibilité extrême qui m'habite et à la fois, je sais que je dois la chercher, elle est une partie de mon travail. Je dois enlever mes masques. Les autres ne me comprennent pas. Je dois faire comme si de rien n'était. Je n'arrive pas á le faire aussi bien que ça. Je dois gouverner mes sentiments d'amour pour les autres avec plus de force. Je dois tout mettre dans ma peinture et mes lettres et faire comme le reste des humains, être forte, insensible, marcher en cachant toute caresse, toute joie, tout amour. C'est très difficile pour moi d'être ainsi,  mais c'est très important  de mûrir mon être en ce sens pour le partager.

Abandonnée

Mon âme sœur des lettres
où es-tu?
Peut-être que tu te poses
sur une colline que je
dois franchir pour te réveiller.
Je te retrouverai demain, tu verras.
Je prendrai ta main,
nos ailes grandiront et nous
arriverons dormir auprès des
tableaux que tu aimes.
Ils nous protégerons du
froid de l'hiver.

miércoles, 7 de noviembre de 2012

Ma peau

Ma peau est remplie de toi
et à la fois, d'autres mots
qui ne sont plus les tiens
coulent à travers mes veines.
Ils construisent des nouvelles
histoires, elles tressent le sang
battant des passions qui m'habitent.

martes, 6 de noviembre de 2012

Faire de ma vie un poême

Aujourd´hui le jour est froid et je n´ai envie de rien faire. Pourtant, je fais toutes mes activités comme si de rien n´était. Les jours froids ne m´aident pas à surmonter mes besoins. Je me rends compte que je suis très différente au reste et cela va m´être difficile à vivre. Je me suis ainsi rendue compte que les distances entre moi et les autres deviennent énormes. Est-ce cela à cause de mes lectures, du reste de mon travail ou du mélange? Je ne sais pas, mais ce que je sais c´est que ce n´est plus la peine de partager mes pensées avec qui que ce soit car la majorité des humains ne vont rien comprendre de ce que je dis et ils vont se fâcher et avoir une réaction contre moi. Alors, pour cette nouvelle étape de mon existence je sais que ce n´est plus la peine de danser comme dans ma jeunesse. Une pièce ici et là chez moi avec le miroir comme couple peut-être, mais c´est tout. J´ai parcourrus de différents chemins que la vie m´a montré et je décide maintenant de donner tout l´espace à mon travail. Je suis contente comme cela et j´espère arriver à parler beaucoup plus moins en générale. Avec les peintres et poètes, c´est autre chose et même dans ce cas, pas avec tous. Je deviens de plus en plus séléctive pour mon cercle d´amis et d´interlocuteurs. Chaque relation doit avoir sa place pour marcher comme elle doit et tout deviendra fluide dans ma vie. Je n´aime pas couper les gens qui vraiment n´ont rien à avoir avec moi, mais on peut se voir de moins en moins. Je préfère de chercher à ceux qui pensent comme moi et bavarder avec eux, pour le reste, travailler, faire mes devoirs et me taire. La famille est toujours belle et je suis bien avec tous quand j´apprends à leur partager très peu de ce que je fais, des soucis qui m´habitent. Ils se préoccupent de tout et ne comprennent pas mes angoisses, à quoi bon leur causer de la douleur? Et quand je me sens vraiment triste ou désespérée, j´écoute de la musique classique et je dessine ou j´écris ou je peins et toute tristesse retrouve sa forme naturelle de vivre en moi jusqu´à ce qu´elle décide de me quitter. Je ne me bats plus avec mes tristesses, j´atttends les différents moments de la vie, mes histoires et je les regarde pour les raconter et les peindre pour faire de ma vie un poème et écrire toute la poésie que je puisse. Je lis pour apprendre et pour réfléchir mes pas, après, je les donne sans plus. Je bouge aussi d´une manière de vivre comme chercheuse des endroits pour exposer ou publier à attendre que la vie me montre peu à peu mes chemins, mes endroits pour partager l´œuvre et pour m´ouvrir car pour le reste, ce que je fais tous les jours est le centre de mon existence et je rends mon travail aux autres du moment que je le fais soigneusement avec mes intentions pures de le partager et les aider.

En silence

Je ne veux pas,
écoute-moi, ne me quitte pas.
Et pourtant, tu m'as quitté.
La vie continue ses histoires.
Je les raconte et les peins sans toi,
je me laisse faire.
Mon existence sait ce que je
n'arrive pas à comprendre.
Je suis ses chemins en silence.



lunes, 5 de noviembre de 2012

Mes lettres, nos rêves

Le froid dehors,
mon cafè me réchauffe l'esprit.
Mon cahier s'ouvre.
Mes lettres dansent leurs signes.
Elles attendent leurs silences.
Je les laisse écrire mes histoires
mortes sur les feuilles
sèches de l'hiver.
Je les laisse inventer nos poèmes partagés
mon âme sœur magique.
Nous rêvons pendant qu'ils
sèment les couleurs neuves
de mon corps nu.

domingo, 4 de noviembre de 2012

Je suis libre

Je ne mêlange pas les savoirs.
Les aimants me montrent le
chemin de mon cœur et les
professeurs, celui de leurs disciplines.
Heureusement car ton cœur
est habité par une autre.
Le reste n'était pas nécessaire.
La clarté en nous,
nous sommes libres pour
recevoir les cadeaux que
nos échanges peuvent encore nous donner.
Je suis libre pour partager un savoir magique.
Libre pour Paris et peut-être,
pour le reste du monde.

Vers l´infini, investir en ce qui restera

Aujourd´hui je suis allée au musée voir une exposition du musée d´Orsay qui est au musée Munal du Mexique en ce moment. C´était un plaisir infini celui d´avoir la chance de regarder ces belles œuvres. Les villes se développaient, la bourgeosie, spécialement Paris. La vie publique devenait importante et ce qui se passait hors des mûrs de la maison. La técnologie naissait et les usines par conséquence.  L'homme pensait qu´il allait resoudre toutes ses manques. Ce qui est bizarre c´est que même s´il pensait ainsi, il cherchait des paradis ailleurs comme Gaugin et même le reste des impressionnistes qui voulaient peindre la nature et s´en sortir des vieux procédés. Los bohèmes allaient contre la bourgeosie et à la fois, ils l´aimaient sans l´avouer. Ils aimaient leurs plaisirs et la beauté du monde artificiel qu´elle inventait. C´est triste de savoir que l´utopie de la técnologie n´est pas vraie, ni les paradis éternels sur terre et que même la vie artificielle n´est pas tout à fait mauvaise. Dans mon cas, je reste avec les premiers indices de Paris dans mon cœur. La cité lumière, la ville des droits de l´homme, les espoirs de la modernité m´ont parlé ce matin avec force, mais aussi la recherche des paradis dans la nature et la réalité qui toujours nous dépasse et a le manque dans son grain. C´est l´histoire de la vie sur terre, la beauté avec ses manques, mais aussi, la violence qui n´arrête pas et nous montre ses pires visages. Après l´exposition, j´ai écouté à la radio un programme qui parlait de l´éspérance de vie. Hier les gens vivaient quarante ans, aujourd´hui, quatrevingtdix, cela change notre manière de vivre. Qu´est-ce qu´on fera de nos vides? La técnologie essaye de nous soutenir et elle le fait, mais ce n'est pas suffisant et il nous faut travailler ces vides. La majorité des personnes dépriment avec les vides et ne savent plus quoi faire après avoir marié leurs enfants. Quelles sont nos possibilités magiques comme aspiration de vie pour la deuxième étape de l´existence? Il paraît que rien n´est suffisant. Certainement je pense qu´il nous faut chercher dans l´art et la littérature. On a là des ingrédients inépuisables de développement. La musique classique par exemple, nous permet d´être en paix et nous laisse complètement remplis de bonheur après l´avoir écouté. Ce n´est pas le cas de la musique disco par exemple. Je ne dis pas qu'il nous faut oublier toutes sortes de musiques mais il nous faut bien comprendre l´énorme différence entre elles. D´un côté on a les plaisirs éphémères et de l´autre, ceux qui durent. Je crois qu´avec l´éspérance de vie qui augmente, nous pouvons arrêter de courir autant et commencer à investir dans les domaines qui resteront avec nous et déploieront nos âmes vers l´infini.

sábado, 3 de noviembre de 2012

La clef que tu m'as donné

Nous n'avons rien su de l'autre,
seulement un petit bout de rêves
partagés que la vie nous a montré.
Et pourtant,
mes ailes ont grandi avec toi.
Tu m'as offert une clef spéciale
qui dormait dans le coin de la lune.
Dès que je t'ai connu,
jour et nuit, je caresse les
espaces que ta clef, que mes ailes m'ouvrent.
Quand je m'endors je dois retourner
cette mérveilleuse clef à sa lune.
Elle doit se reposer.
Avant de toucher la lune,
l'univers m'appelle mais je
survole la terre.
Je laisse derrière moi des
chemins de plumes dorées,
des miracles et des rêves
pour l'humanité.

viernes, 2 de noviembre de 2012

Une vie mystérieuse et poétique

Aujourd'hui j'ai lu les poèmes de mon professeur de poésie Carlos López. J'aime les lire avant de me coucher. Mais aujourd'hui ils m'ont frappé d'une façon différente car je pense à lui et à sa façon mystérieuse d'être. Dans mon cas, dès que j'étais petite on m'a appris à tout dire. Et j'aimais cela. Je racontais à tout le monde chaque petit moment de ma journée. Ceux qui m'écoutaient aimaient rire avec mes histoires. Maintenant je me rends compte que je deviens poète et peut-être je dois devenir mytérieuse aussi comme mon professeur. Dans ma famille, les enfants racontent les histoires que je racontais avant et je ris. Je suis plus intéressée aux silences. Je veux dire beaucoup moins qu'avant. Encore maintenant je veux tout écrire, ce que je sens et je pense. Peut-être cela va changer un jour. Je ne sais pas et je ne crois pas mais c'est vrai que pour ma vie en générale mes besoins changent beaucoup et je désire les mystères. J'aimais tout décrire et raconter, maintenant je rentre en moi et je veux tout écrire, mais en choisissant les aspects qui m'intéressent alors c'est comme réécrire ma vie d'un point de vu plus poétique. Je veux raconter avec beaucoup plus de conscience. Ainsi, mes histoires doivent devenir une façon de transmettre mes idées à travers le discours de ma vie, mes expériences et mes lectures. Je ne crois plus qu'en ce moment de ma vie soit nécessaire de tout dire et décrire, j'aime plus l'idée de rendre mon existence plus poétique. Je dois apprendre à vivre avec plus de force mes silences et laisser mes espaces vides, mes mystères grandir en moi. Or ce n'est pas que je veux cela d'une façon superficielle. C'est plutôt que le centre de mon être m'appelle á le faire, à vivre ainsi. J'ai déjà fait une analyse complète  de mon être, ma tendance m'appelle vers la poésie dans mes lettres et dans ma vie. Je veux m'expliquer beaucoup moins ce qui m'arrive et laisser de l'espace pour être. Biensûr que si j'ai un problème dans mes relations je vais le parler et l'arranger, mais je crois que mes relations deviennent très fluides en générale comme une conséquence de ma tendance vers l'être, comme résultat de ma clarté et du travail important que je fais pour éliminer mes dualités, m'accepter et bouger à la suivante étape du mystère avec une clarté de ma personalité. Ainsi, les autres comprendront mes vides et aimeront j'espère ma vie poétique et ma poésie. J'aime les mystères mais ceux qui viennent du centre de l'être avec una clarté magique, pas ceux qui sont le résultat d'évader les sentiments. Peut-être que tous les poètes marchent dans ce sens, je ne sais pas, mais je cheminerai ma vie ainsi.

Nos cœurs

Coup de foudre,
tu brûles mes histoires.
Tes forces m'emportent,
je n'y peux rien.
Bon, peut-être une toute
petite chose si tu m'aides,
mon âme sœur des lettres.
Retrouvons-nous là où
commence le prochain orage,
ainsi, nos cœurs s'embrasseront
heureux sous la pluie d'astres.

jueves, 1 de noviembre de 2012

Au clair de la lune

Mes pas nus marchent leurs destins.
Je tresse mes histoires
avec le sable doré
qui reçoit leurs traces.
Tu m'attends au bout de la colline,
nos soupirs et caresses finiront
les paysages de notre demeure
spirituelle au clair de la lune.