Deux films

Aujourd´hui j´ai voulu écrire pour vous et c´est la troisième fois que je n´arrive pas à le faire...l´ordinateur me fait des choses étranges et ne me laisse pas vous transmettre l´idée que je voulais vous partager. Tant pis, je la laisse tomber… Alors je change mon sujet et je vais vous raconter ma journée d´hier ! Je suis allée voir deux films très forts qui m´ont fait réfléchir aux aspects de l´être humain autour de son séjour sur terre. Nous sommes ici et nous partageons toutes sortes d´espaces mais chacun les vit d´une autre façon. Tout change pour chaque individu, comment il vit sa maison ?, ses batailles intérieures et extérieures, les violences chez lui et dans les espaces publics qu´il vit et ainsi de suite… Le premier film, s´agissait de deux frères dont la mère était dans les drogues, eux n´ont pas pu aller plus loin… Ils ont eu des vies horribles, mais du dehors, on ne pouvait pas dire que ça ne marchait pas… Or on croit que ce que l´ont fait est normal, mais nous sommes tous chargés de différentes violences, dans de différents degrés. C´est un peu déprimant…comment s´en sortir des destins qui nous ont choisis à partir de la naissance ? Comment arriver à vivre libres de violence ?  Peut-être que nous sommes venus ici pour aller seulement un tout petit plus loin que nos parents ? Et ceux qui crient croient qu´il n´y a aucune autre façon de se communiquer… et ceux qui se frappent aussi, c´ est ceux qu´ils ont appris et ils le répètent. Le film se déroulait en Europe, dans un pays développer, qu´est-ce qui nous attend dans ce pays surdéveloppé ? Je ne sais pas ?, aucune réponse…conscience, trouver ces autres façons de vivre plus en paix, libres de violences. Il nous faut connaître d´autres façons de vivre et les imiter ! Peut- être qu´on pourrait prendre des façons de vivre de chaque culture qui sont les meilleurs et les apprendre. Il s´agit de tout regarder et tout pratiquer en regardant les meilleurs façons d´être ici et là. Le deuxième film était de la dépression et du combat du personnage central pour la surmonter. Le point le plus important a été l´appui de sa famille, mais souvent il n´y a pas de façon de vivre avec un dépressif. Dans ce cas-là, même si la famille paraît normale et projetée vers la réussite, la dépression attaque toute la famille. Pauvres êtres humains !, aussi vulnérables… Ici la réponse n´est pas la même, chercher, regarder ailleurs et puis, se tourner vers soi ! Un désir qui vient du centre de l´être et qui veut avancer vers un être humain qui marche comme il doit, libre de violence et solide pour transmettre sa force intérieure aux autres. Après avoir regardé ces deux films, je me rends compte que le chemin de l´humanité pour arriver à vivre en paix et libre de violence est long, mais il suffit de le commencer, avec les yeux bien ouverts et l´âme prête à avancer vers son évolution !

Mes instants sur terre

Aujourd´hui je suis allée nager et j´ai fait mon yoga en calme. Le matin a commencé très bien ! Par contre la nuit d´avant était horrible…je n´arrivais pas à m´endormir…Mon état était d´alerte et je n´arrivais pas à me reposer. Quelque chose m´inquiétais, mais je n´arrive pas à la saisir, à la décrire… Même maintenant que je suis tranquille, je ne peux vraiment pas dire ce qui s’est passé…Mon âme était confondue. Je crois que peut-être j´ai reçu une surcharge d´énergie et mon moi interne n´arrive pas encore à l´absorber. Ainsi, maintenant je suis très fatiguée car mon corps proteste…et j´ai tellement peur de faire face à mes travaux sur terre, peur de les faire sans rien questionner. C´est vrai que parfois dans la vie il nous faut agir, changer presque tout ce qui nous entoure, secouer notre existence, mais comme même j´aimerai que ces secousses soient moins douloureuses… Alors, je travaille plus sur ce que je contrôle, mon moi interne ! Et j´essaye de vivre dans le présent, de regarder avec plus d´attention mes instants de vie et de les remplir d´amour ! Je me concentre ainsi à chaque tâche que je dois remplir et à profiter de chaque instant de vie. C´est peut-être pour cela que j´aime autant peindre les poses du modèle qui sont réalisés en secondes. Dans mes ateliers de dessin ont m´a appris à décrire

L ´intention de la figure humaine en secondes. Maintenant, tout mon travail de peinture se centre en cette idée ! Je médite comme les peintres chinois avec de l´encre sur papier, mais moi avec de l´huile sur toile ou papier et je fais un trait rapide qui décrit le mouvement éphémère de la figure, sa respiration en un instant, sa façon d´être sur la planète en ce seconde précis. Bref, j´espère que ma recherche en peinture se traduise dans mes actes vie et mène mon existence sur des chemins remplis de présent et des gouttes de respiration qui profitent de l´air sur terre à chaque instant.

Transformer et mûrir mon art comme femme mexicaine

Aujourd´hui je suis allée au musée d´art moderne et j´ai trouvé très belle l´exposition ! La peinture exhibée était avant-garde et utilisait les images du Mexique révolutionnaire pour les transformer et jouer avec elles. J´aime faire cela en peinture, transformer tout mais à partir d´un objet ou d´une idée antérieure, abstraire à partir du réel. Ainsi, les peintres modernes mexicains ont fait ce travail avec les icônes de l´histoire du Mexique. Alors je me demande si est-ce que ce travail est ce qu´on fait tout le temps sans qu´on se rende compte ? On croit qu´on invente de rien, mais ce n´est pas ainsi… Seulement on transforme. Or transformer est magnifique ! J´aime suivre les forces des vagues de la créativité pour dire autrement. Comme cela, on ne finit jamais de dire d´une façon différente tout on utilisant les même éléments. Les lettres sont les mêmes, les mots changent. Bien sûr que des questions importantes se posent, certaines lettres peuvent naître de rien et presque tous les mots sont les mêmes. À la fois, ce n´est pas absolument vrai car des indices de ces lettres sont déjà là et même si les mots ne changent pas, la façon de les dire et leur sens changent ici et là. Avec toutes ces idées dans mon cœur, j´ai continué mon parcours dans les autres salles. La suivante expo était des femmes photographes mexicaines et l´autre des femmes peintres surréalistes mexicaines. Les deux étaient merveilleuses et je me suis rendue compte de l´importance de la femme mexicaine dans l´art. Peut-être qu´avec le manque d´égalité entre hommes et femmes au Mexique, l´art demeure un espace plus libre pour les femmes ? Je ne sais pas…, mais c´est vrai que leur art est d´une qualité exceptionnelle ! J´ espère que mon art devienne aussi important et de bonne qualité. Je travaille profondément pour accomplir cela et surtout pour partager ce que je fais. Mais ce n´ai pas évident… Il faut se battre dans tous les espaces et parfois je pense que peut-être il ne s´agit plus de se battre, mais d´attendre car je me suis tellement battue ici et là, que je suis un peu fatiguée. Je crois que le temps doit venir d´arriver à travailler sans le regard de manque dans mon épaule…Or c´est seulement moi qui s´éloignera de ce regard, je dois le travailler et être contente avec mon présent, avec tout ce qui m´arrive et ne plus chercher la caresse extérieure. Je travaillerai dans ce sens, transformer en peinture et mûrir mon art comme femme mexicaine.

Nous cherchons

Des troubles circulatoires

ennuient l'amour
que nous partageons.
couple saccagé par les labyrinthes
de l'existence terrestre.
Dubitatifs envers nos sentiments
inachevés, nous
cherchons la pomme
qui nous a mis sur terre
pour lui offrir nos bouches
désireuses... d'une explication!

Me partager

Je suis devenue un arbre

- des régions froides et enneigées.
Mon écorce blanche protège ma vie
de l'ambiance corrosive qui m'entoure.
Dans l'abîme incolore de l'existence matérielle,
j'écoute l'arc en ciel de mon âme
qui veut se partager en petites feuilles tendres.

Je suis revenue...

Je suis revenue bredouille

de mes luttes internes...
Après l'ébranlement de
mon cœur, je me rends
nue, poisson d'eau douce
au corps long et plat,
à la vie qui m'attend,
elle aussi,
longue et plate.
Malgré tout, je nagerai mon
existence gentiment, avec amour.

Ma vie

Aujourd’hui je suis revenue de Cuernavaca, nous sommes allés passer le weekend en famille. Mes parents ont fêté cinquante ans de mariage et nous étions très contents de les  fêter avec eux ! Mon fils et moi ensemble finalement en paix, nous avons fêté le plaisir d´être en famille, malgré les difficultés de la vie. Mon fils veut être tout le temps avec ses amis et je me bats avec lui pour qu´il comprenne qu´il doit être aussi en famille, en équilibre. Mais j´espère qu´après ce week-end il a compris le message d´équilibre que je dois lui transmettre. Ma vie avance et je dois développer une capacité très spéciale pour pouvoir la faire marcher en poussant mon fils vers son développement et en travaillant pour transmettre ma peinture et mes lettres françaises aux autres. Le travail est compliqué, comment avancer avec autant de couteaux sous mes pieds nus ? Je suis une fille naïve qui devient une femme mûre, je dois faire face à autant de problèmes… Mais j´avance comme je peux et j´essaye de ne pas me plaindre… De toute façon, je dois faire mes devoirs sur terre sans hésiter et c´est dommage car les autres n´arrive plus à me comprendre et je marche un peu seule ou plutôt très seule… je m´accompagne des autres, mais ils s´écartent de moi ou je m´écarte d´eux ? Mes amis de toute la vie s´y tiennent, mais parfois je dois faire face aux devoirs qui me sont assignés dans cette vie et je ne peux pas m´expliquer, ni être vraiment avec qui que ce soit…Je suis avec eux les moments, les espaces qui me laissent le reste de mes devoirs sur terre. Je ne sais plus quel est mon vrai devoir, me donner aux autres à travers ma peinture et mes lettres ou faire de mon fils un homme de bien… Ma vie est compliquée, mais elle est belle ! Si je la regarde dans le passé, je la vois tranquille et jamais je n´aurais pensé qu´elle deviendrait aussi indomptable… Je suis consciente des énergies que je dois gérer et elles sont épouvantables. Je crois que quand je marche je porte toute une façon différente de voir l´existence et ce n´est pas évident… Peut-être que c´est pour ça que les autres préfèrent s´éloigner de moi. Et alors, de mon côté, je pense que je ne dois pas m´inquiéter de toutes ces pertes et je dois avancer sans plus, sans partager mes angoisses que les autres ne pourront jamais saisir. Je vois plus et je dois apprendre à me taire et seulement partager la vie avec ceux que j´aime sans essayer de les convaincre de quoi que ce soit, car il n´est pas question de le faire. Ce serait impossible et je perdrais mes forces en le faisant. Or mes forces doivent s´économiser pour les utiliser sur mon fils et à chaque pas de ma vie, plus d´explications à faire…Cheminer ma vie en amour, c´est tout !   

J'arrive!

Ma vie capricieuse

danse ses premiers pas décidés.
Elle se détend autour de ton cœur.
Enfin elle sera sûre dans tes bras.