Grace Nehmad

domingo, 12 de junio de 2011

Transformer et mûrir mon art comme femme mexicaine

Aujourd´hui je suis allée au musée d´art moderne et j´ai trouvé très belle l´exposition ! La peinture exhibée était avant-garde et utilisait les images du Mexique révolutionnaire pour les transformer et jouer avec elles. J´aime faire cela en peinture, transformer tout mais à partir d´un objet ou d´une idée antérieure, abstraire à partir du réel. Ainsi, les peintres modernes mexicains ont fait ce travail avec les icônes de l´histoire du Mexique. Alors je me demande si est-ce que ce travail est ce qu´on fait tout le temps sans qu´on se rende compte ? On croit qu´on invente de rien, mais ce n´est pas ainsi… Seulement on transforme. Or transformer est magnifique ! J´aime suivre les forces des vagues de la créativité pour dire autrement. Comme cela, on ne finit jamais de dire d´une façon différente tout on utilisant les même éléments. Les lettres sont les mêmes, les mots changent. Bien sûr que des questions importantes se posent, certaines lettres peuvent naître de rien et presque tous les mots sont les mêmes. À la fois, ce n´est pas absolument vrai car des indices de ces lettres sont déjà là et même si les mots ne changent pas, la façon de les dire et leur sens changent ici et là. Avec toutes ces idées dans mon cœur, j´ai continué mon parcours dans les autres salles. La suivante expo était des femmes photographes mexicaines et l´autre des femmes peintres surréalistes mexicaines. Les deux étaient merveilleuses et je me suis rendue compte de l´importance de la femme mexicaine dans l´art. Peut-être qu´avec le manque d´égalité entre hommes et femmes au Mexique, l´art demeure un espace plus libre pour les femmes ? Je ne sais pas…, mais c´est vrai que leur art est d´une qualité exceptionnelle ! J´ espère que mon art devienne aussi important et de bonne qualité. Je travaille profondément pour accomplir cela et surtout pour partager ce que je fais. Mais ce n´ai pas évident… Il faut se battre dans tous les espaces et parfois je pense que peut-être il ne s´agit plus de se battre, mais d´attendre car je me suis tellement battue ici et là, que je suis un peu fatiguée. Je crois que le temps doit venir d´arriver à travailler sans le regard de manque dans mon épaule…Or c´est seulement moi qui s´éloignera de ce regard, je dois le travailler et être contente avec mon présent, avec tout ce qui m´arrive et ne plus chercher la caresse extérieure. Je travaillerai dans ce sens, transformer en peinture et mûrir mon art comme femme mexicaine.

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